Les Vieilles Charrues concrétisent les bracelets de paiement
Les wearable devices prennent de plus en plus de place dans le quotidien des consommateurs. Si certains doutent encore de leur utilité, le festival des Vieilles Charrues en présente pourtant l’un des usages possibles : celui du paiement. De quoi illustrer concrètement l’avenir de cette technologie.
Le festival des Vieilles Charrues vient de fermer ses portes après quatre jours de concerts et de spectacles. Près de 250 000 personnes ont pu y participer et consommer sur place. Cette année, les organisateurs ont souhaité simplifier leurs transactions en s’associant avec Weezevent.
La start-up a été choisie pour équiper les festivaliers de bracelets connectés NFC Moneiz. Leurs utilisateurs étaient invités à créer un compte depuis une application dédiée, à renseigner leurs données carte et le montant à créditer sur leur bracelet (200 euros maximum).
Quelques 98 000 personnes auraient opté pour ce moyen de paiement gratuit afin de faciliter le règlement de leurs consommations sur les terminaux compatibles installés dans les points de vente du festival.
Notre analyse : Un petit pas vers la démocratisation ?
Le paiement sans contact embarqué sur des wearable devices est à nouveau placé sous le feu des projecteurs grâce au festival des Vieilles Charrues. Loin d’être une première, cette initiative n’en est pas moins importante car il s’agit d’un nouveau pas vers la démocratisation des moyens de paiement alternatifs en France.
Les bracelets de paiement sont particulièrement bien adaptés aux besoins des festivaliers. Avant les Vieilles Charrues, un autre festival faisant d’ailleurs le choix de cette technologie pour équiper ses visiteurs : celui du Hellfest.
Des initiatives portées par l’évènementiel
Déjà en 2012, la start-up française MyBee créait son bracelet de paiement électronique pour équiper les étudiants lors de leurs soirées. En 2013, ce sont les parcs d’attractions Walt Disney World Resort qui testaient l’équipement des visiteurs en bracelets de paiement.