Le paiement par reconnaissance veineuse arrive à Manchester
LES FAITS
- La FinTech britannique Fingopay, qui identifie les utilisateurs grâce à la cartographie du réseau veineux de leur doigt, vient d’annoncer avoir choisi Manchester pour le lancement officiel de sa solution de paiement.
- Objectif : permettre aux mancuniens d’être identifiés de la manière la plus sûre possible.
- La solution est le fruit d’un partenariat entre la société de paiement Sthaler et le japonais Hitachi, qui propose sa technologie d’imagerie veineuse VeinID.
- Comment ça marche ?
--> L’utilisateur devra scanner le bout de son doigt via un petit boîtier
--> Les informations sont par la suite reliées à une identité et à une carte bancaire
--> A chaque transaction, il n’aura qu’à poser son doigt sur le scanner
--> La configuration des veines du doigt est alors analysée
--> L’identification se fait en quelques secondes et le compte est ensuite débité
- La start-up est en discussion avec de nombreux commerçants et aurait déjà obtenu le soutien de certains groupes comme CityCo (The City Center Management Company de Manchester) et l’agence d’investissements privés MIDAS.
- La solution de Fingopay sera opérationnelle à l’été 2019.
ENJEUX
- Une belle opportunité. Le choix de Manchester n’est pas anodin, la ville s’appuie sur un secteur d’hôtellerie et de loisirs très dynamique. Elle dispose d’une population étudiante nombreuse mais aussi d’un environnement positif et accueillant pour les acteurs de la FinTech.
- Une authentification forte. Au contraire de certaines données biométriques facilement piratables, la solution de Fingopay repose sur la cartographie du réseau veineux qui est très difficile à falsifier. Sûre, rapide et dématérialisée, la solution répond aux nouvelles exigences.
- Protection des données. L’un des principaux enjeux pour la jeune pousse reste la question des données personnelles et de leur utilisation.
Près des 2/3 des Britanniques se déclarent prêts à utiliser un paiement biométrique en point de vente.
Source : étude WorldPay
MISE EN PERSPECTIVE
- Au cours des deux dernières années, la start-up londonienne a effectué de nombreux tests, au Festival Number 6, au Proud Bar Camden, à l’Université Brunel et à la Copenhagen Business School.
- Initialement lancée afin de faciliter le paiement dans les festivals de musique, et suite au succès de ces différents tests, elle cherche désormais à s’imposer à plus grande échelle;
- Dans la même perspective, la start-up originaire de l’Illinois Keyo cherche à se baser sur la paume de la main des utilisateurs afin de les authentifier et leur permettre de payer plus facilement.