Le Crédit Mutuel-CIC développe un conseiller virtuel grâce à Watson
Selon une information exclusive de l’Agefi, confirmée par une lettre du syndicat Force Ouvrière, le Crédit Mutuel-CIC s’apprêterait à intégrer Watson d’IBM afin de développer un service de conseiller virtuel. L’annonce repousse les limites de l’Intelligence Artificielle, et le rôle des conseillers.
L’année 2016 devrait être marquée par l’intégration du système d’Intelligence Artificielle d’IBM dans le système d’analyse des données du Crédit Mutuel-CIC. L’objectif sera de capitaliser sur les données existantes afin de développer un service de conseiller virtuel.
Ce conseiller virtuel serait capable d’échanger avec un client par mail, chat ou grâce à la synthèse vocale sur des questions liées à la banque au quotidien et aux opérations de base. Grâce à un système auto-apprenant, Watson deviendra plus pertinent au fil de ses sollicitations.
A l’occasion de la présentation de cette solution dans le cadre d’un Comité d’Entreprise du Crédit Mutuel-CIC, la banque présentait un cas pratique permettant à un client de connaitre le produit d’épargne le plus adapté à sa situation ou encore le montant à placer.
Notre analyse : Une nouvelle révolution pour la banque ?
Les travaux du Crédit Mutuel-CIC et d’IBM confirment que l’automatisation des tâches se poursuit dans la banque. Après le remplacement des guichetiers par des GAB, des programmes seront bientôt capables de répondre aux questions de base des clients laissant aux conseillers un rôle d’expert et d’accompagnateur pour des opérations plus avancées.
IBM s’installe dans les services financiers avec Watson
L’intégration de Watson dans les services financiers n’est pas une première. Une collaboration entre la Caixabank et IBM était déjà conclue en 2014, permettant au système d’apprendre l’espagnol. A la même époque, la banque DBS cherchait aussi à améliorer ses services de conseil en investissement grâce à Watson.
MasterCard lançait tout récemment une autre initiative basée sur les solutions d’analyse de Watson. L’objectif est ici de collecter les données transactionnelles des petits commerçants afin de les aider à mieux connaitre leur marché.