Lancement officiel de l’application de paiement sociale Flooz

La startup française Flooz a récemment annoncé le lancement de son application mobile de transferts d’argent en P2P : un lancement rendu possible par son partenariat avec l’Établissement de Paiement Rentabiliweb, via sa filiale Be2bill. Il confirme l’intérêt pour le paiement à composante sociale.

Les données de paiement sont traitées par Rentabiliweb, EP certifié PCI-DSS niveau 1. Les informations bancaires ne sont pas stockées chez Flooz ; les transactions sont sécurisées par la saisie d'un code PIN* ou par l’empreinte digitale du porteur, via l’intégration de Touch ID.

Flooz est un porte-monnaie électronique qui s'adresse aux jeunes de 18 à 30 ans, en alliant paiement et partage social au sein de son application. Chaque transaction peut s’accompagner de la publication d’une photo, d’un commentaire, d’un « like », entre membres amis.

Les paiements reçus sont virés vers le compte bancaire que l’utilisateur aura préalablement associé au service. Si le solde du portefeuille mobile est insuffisant, la carte de paiement du client est débitée.

Notre analyse : Le paiement comme valeur ajoutée

A l'instar d'autres start-up françaises comme Leetchi Cash ou Lydia, par exemple, Flooz vient concurrencer les banques, ici sur le segment des transferts d’argent entre particuliers.

Flooz compterait 4 000 utilisateurs, pour 6 000 téléchargements, depuis son lancement en version bêta en janvier. Sa particularité est de considérer son application d’abord comme un réseau social, auquel le paiement vient s’ajouter comme un service à valeur ajoutée.

A l’heure de l’économie collaborative, la combinaison entre « communautés » et paiements connait un tel succès qu’elle a déjà séduit un certain nombre d’acteurs bancaires (extension par BPCE des services de S-money à Twitter, par exemple, Observatoire de septembre 2014). Les perspectives de ce marché ont aussi attiré d’autres acteurs, comme Facebook avec son service de transfert P2P via Messenger.