La Russie, un marché porteur pour la Société Générale
Dans un contexte marqué par la crise, Société Générale se tourne vers la Russie, relais de la croissance des activités globales du groupe. Une stratégie à long terme portée par les perspectives de l’économie russe.
15 % de rentabilité des fonds propres, c’est l’objectif que se fixe la Société Générale pour ses activités russes d’ici 2015.
Désormais, en Russie le groupe rassemble Rosbank et ses 600 agences, Rusfinance (spécialisée dans le crédit automobile) et DeltaCredit (pour les crédits immobiliers). Il compte 23 000 collaborateurs et cinq millions de clients.
Le premier trimestre 2013 a été marqué, avec 39 millions d’euros, par le retour aux bénéfices des activités du groupe. Des résultats qui viennent ponctuer une stratégie de redressement opérée tout au long de l’année 2012.
Notre analyse : Une implantation de longue date
Actionnaire majoritaire de Rosbank depuis 2008, Société Générale a dû faire face à des pertes lourdes (estimées à 190 millions d’euros) dès l’année suivante. Mais le groupe a choisi de fusionner ses activités avec Rosbank par la suite et tire aujourd’hui les fruits de sa persévérance.
Cette implantation en Russie vient aussi confirmer les objectifs de Société Générale en matière de développement d’un modèle de banque universelle.
Une stratégie conforme aux réalités du marché
La Russie a vu sa croissance ralentir en 2012 mais son PIB augmenté de 3,4 %. En comparaison, les perspectives restent moroses en France après une année de croissance nulle.