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  • Lutte contre la fraude
  • Royaume-Uni

La fraude transfrontalière : un problème persistant

Une récente étude menée par FICO se penche sur l’impact des cas de fraude CNP* et cross-border sur le marché britannique. Constatant une augmentation importante sur l’année 2014, elle souligne notamment le rôle de la conformité EMV* pour limiter les risques d’utilisation frauduleuse des données cartes.

Les données recueillies dans le cadre de cette étude ont contribué à alimenter FICO Falcon Fraud Manager, outil déjà utilisé pour protéger plus de 2,5 milliards de cartes à l’international.

Le nombre de transactions frauduleuses à l’encontre des cartes de paiement britanniques depuis l’étranger a progressé d’environ un quart entre 2013 et 2014. L’usage de cartes contrefaites pour la réalisation de transactions DAB reste un problème. A ce titre, FICO remarque que 47 % des transactions cross-border frauduleuses sur des cartes britanniques auraient été exécutées depuis des automates américains.

La société insiste sur les pertes liées aux fraudes CNP (63 %) et cross-border (57 %), tout comme sur les ajustements nécessaires en termes de technologies et de mise en conformité pour endiguer la fraude. Elle recommande la mise en place de dispositifs d’analyse et de détection proactifs. Par exemple, la géolocalisation du mobile des clients bancaires lors de la transaction fait partie des solutions envisageables, déjà expérimentée par MasterCard en 2014 et mise en place aux Etats-Unis par Visa en début d’année.

Notre analyse : EMV : un premier pas pour endiguer l’hémorragie

FICO insiste sur la persistance d’un défaut de conformité EMV à l’international, et aux Etats-Unis en particulier. Les infrastructures dépassées favorisent en effet toujours l’usage de cartes contrefaites pour des retraits, invalidant les efforts réalisés par ailleurs pour limiter la fraude.

Pour cette étude, FICO a étudié 52 millions de cartes britanniques : 5,6 milliards de transactions pour 306 milliards de livres, soit des dépenses en augmentation de 5 % par rapport à 2013.

Parallèlement, à l’aube du délai d’obligation de mise en conformité EMV, selon une étude menée aux Etats-Unis par Digital Transactions News, les commerces semblent montrer un certain intérêt pour les solutions de chiffrement des données : 45 % d’opinions favorables, contre 30 % pour les mesures de tokenization, et 25 % pour EMV. Ces avis montrent que beaucoup reste encore à faire pour promouvoir la norme internationale au niveau américain.