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La Fédération française bancaire (FBF) a publié une étude sur la perception et le comportement des Français en matière de cybersécurité

La Fédération Française Bancaire (FBF) a l'occasion du mois de la cybersécurité en Europe a publié une étude sur "les perceptions et les comportements des Français en matière de cybersécurité". Il en est ressorti que les Français, ne savaient pas réellement le comportement à adopter en cas d'attaque, même s'ils sont conscients que les données bancaires sont sensibles et qu'ils ne doivent pas les transmettre à n'importe qui et n'importe où. 

LES FAITS 

  • 87% des Français classent les données bancaires (identifiant, mot de passe, RIB, IBAN, numéro de carte) comme les données les plus sensibles.

    • Devant la carte d'identité, le numéro de passeport, le numéro de téléphone et leur adresse postal. 

  • 64% ne communiquent pas leurs données en physique contre 84 % en ligne (Web, e-mail, téléphone ou SMS).

  • La majorité des personnes interrogées ont déclaré avoir pris des "mesures de précaution" avant d'effectuer un achat en ligne : 

    • 71% vérifient les éléments de sécurité du site (cadenas, adresse URL) et 68 % effectuent des recherches sur le site concerné (via des groupes de consommateurs ou avis en ligne)

    • Mais, seuls 51% lisent les conditions générales de vente, les garanties de livraison et la politique de remboursement au moment de l'achat.

  • Concernant les mots de passe pour accéder à leurs services bancaires, 53% déclarent avoir un mot de passe unique pour se connecter et 2/3 déclarent le remplacer régulièrement.

  • Les personnes interrogées reconnaissent généralement les principales attaques qui compromettent les informations bancaires : 

    • Le phishing (87 %), fraude liée à un faux conseiller bancaire (82 %), fraude sentimentale (80 %), demande de rançon (79 %) ou fraude liée au prêt (70 %). 

    • Mais la moitié d’entre eux ne savent pas les reconnaître selon l’étude :

      • 24% déclarent qu'ils réagiraient positivement lorsqu'ils recevraient un appel d'un faux conseiller bancaire les invitant à effectuer des opérations à distance

      • 20% cliquent sur un lien dans un email ou SMS frauduleux de leur banque 

      • et 16% cliquent sur des publicités douteuses sur les réseaux sociaux.

  • C'est pourquoi, la FBF rappelle donc les comportements à adopter :  

    • Mémoriser le code confidentiel et ne jamais l'écrire 

    • Ne pas répondre aux e-mails, SMS ou appels téléphoniques demandant les coordonnées bancaires.

    • Si un appel téléphonique est suspect, de raccrocher pour contacter son conseiller bancaire.

ENJEUX 

  • Les informations bancaires sont considérées comme les plus sensibles : globalement, les répondants sont conscients des critères sensibles de leurs données bancaires, comme les identifiants, les mots de passe, les RIB, les IBAN et les numéros de carte bancaire.

  • Les attaques à l'encontre des données bancaires : selon cette étude, l'usurpation via les attaques de hackers et la fraude en ligne constitue un réel problème.

  • Les comportements en cas de tentatives d'attaques sont encore peu connus : même si près de la moitié d'entre eux ont été confrontés à un stratagème de fraude aux données bancaires, peu connaissent le comportement à adopter. Par exemple, face à un message suspect, 50% ont déclarés l'avoir consulté ou partagé. 

MISE EN PERSPECTIVE