La Blockchain est testée dans le secteur immobilier

La Suède tente d’installer la technologie Blockchain dans le secteur de l’immobilier. Une application dédiée aux achats et ventes de biens est ainsi testée. Elle repose sur des contrats intelligents où le registre partagé sert de tiers de confiance. La fin des notaires ?

Le registre foncier suédois, le spécialiste de la Blockchain ChromaWay et le cabinet de conseil Kairos Future se sont associés pour ce projet. Ils testent actuellement l’intérêt de la technologie Blockchain pour partager de l'information et sécuriser des transactions immobilières.  

Outre la Blockchain, ils intègrent également d'autres technologies : un registre géré par Telia, où chacun apporte la preuve de son identité, ainsi que la signature électronique pour conclure et enregistrer les contrats.

L’application promet de rendre les transactions plus transparentes, mais aussi de raccourcir et de sécuriser les échanges, jusqu’au paiement entre les parties.

Notre analyse : La notion de « smart contracts » se répand

Voici un nouvel exemple d’application de la Blockchain où la technologie promet encore une fois d’optimiser les échanges entre les parties. Cet usage est particulièrement pertinent dans la mesure où chaque transaction immobilière mobilise de nombreuses parties : acheteur, vendeur, agent immobilier, banque (dans le cas d’un prêt), notaire, cadastre.

La Blockchain opère comme un tiers de confiance

Les promoteurs de la Blockchain cherchent à l’utiliser comme le tiers de confiance nécessaire dans le cadre des échanges immobiliers. A ce titre, elle permet de valider l’identité des parties, l’équité du contrat, donne accès à tous à la même information et scelle l’accord. Elle remplace donc la nécessité de passer par un notaire (puisqu'il ne sert qu'à garantir la validité du contrat entre les parties et l’échange des fonds).