Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews
  • Innovation
  • International

Innovations de la semaine : Biométrie et assurance / B*Fi et la finance comportementale / Umpqua réconcilie humain et technologie

Chaque jour, ADN'ews analyse les dernières innovations du secteur bancaire et de l'assurance. Voici un coup de projecteur sur les annonces qu'il ne fallait pas manquer cette semaine et qui dessinent les grandes tendances du secteur.

Quand un assureur espagnol reconnait ses clients par la voix

  • Santalucia : Tout comme l’avènement de l’AssurTech a suivi celui de la FinTech, les innovations technologiques arrivent à leur tour sur le marché de l’assurance. En témoigne l’initiative d’un assureur espagnol qui intègre la biométrie vocale. Une technologie répandue chez les banques, moins dans l’assurance.

La reconnaissance biométrique par la voix a déjà fait ses preuves à plusieurs reprises dans le secteur bancaire. De nombreuses enseignes utilisent en effet cette technologie pour faciliter l’accès à leur serveur vocal. L’authentification biométrique vocale restait cependant souvent réservée à des clientèles haut de gamme (comme chez Barclays), pour leur éviter de devoir s’authentifier et faire monter en gamme l’accueil client.

Dans l’assurance en revanche, ce type d’initiatives reste beaucoup plus rare. L’usage de la voix y était jusqu’ici limité à la simplification de la navigation, depuis les assistants de Google ou Amazon. Santalucia va plus loin en démocratisant la biométrie vocale pour combler les attentes de tous ses clients, celle de l’instantanéité pour les jeunes, et de la praticité pour les seniors. Notons cependant que la répétition d’une phrase de passe pourrait être remplacée par une authentification biométrique à la volée pour une expérience optimale.

BNP Paribas se tourne vers la finance comportementale

  • B*Fi : Pour optimiser la performance des portefeuilles boursiers, les coachs financiers en ligne et les robo-advisors fleurissent. Et si au lieu de se fier à leur propre évaluation, les investisseurs s’appuyaient, non pas sur une intelligence artificielle rationnelle, mais sur les sciences sociales comme la psychologie, la sociologie ou encore l’anthropologie. L’alternative a été jugée suffisamment intéressante pour retenir l’attention de BNP Paribas et justifier le lancement d’une application dédiée.

La percée de l’intelligence artificielle dans la gestion de portefeuilles est remarquable, mais cette technologie n’en est qu’à ses débuts et ne permet pas de doper significativement les rendements. C’est la raison pour laquelle BNP Paribas mise au contraire sur la finance comportementale et l’étude des caractéristiques bien humaines de ses investisseurs. Elle devient ainsi la première en France à mettre en évidence le rôle décisif des biais cognitifs.

Umpqua Bank réconcilie l’humain et la technologie

  • Umpqua Bank : Umpqua Go-To ™ se veut la première plate-forme de banque numérique humaine. Derrière cette promesse quelque peu ambivalente, se cache la nouvelle offre de gestion de la relation client de la banque américaine. Elle permet tout simplement à ses clients de choisir leur conseiller selon leurs affinités et défend ainsi l’idée de rapprochement et de renforcement du statut des conseillers humains par la technologie.

Umpqua Bank suit aujourd’hui une tendance de fond en intégrant les dernières technologies à ses services de gestion de la relation client. Sa promesse repose paradoxalement sur la réhumanisation de la relation, tout autant que sur des outils numériques. Ce « Tinder de la banque » facilite en effet les échanges entre les agents de la banque et leurs clients. Cependant, et contrairement à ce que la banque envisageait initialement, durant la phase de test ces échanges sont restés essentiellement numériques, les clients ne ressentant pas le besoin de rencontrer le conseiller qu’ils ont choisi. L’enjeu est donc bien d’ajouter une touche d’humanité à des échanges devenus en grande majorité digitaux.