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ING : déconvenue d’une démarche bancaire autour du Big Data

ING envisageait d’externaliser une partie des données de paiement de ses clients pour le compte d’annonceurs pour favoriser le ciblage publicitaire. Cette initiative illustrait un nouveau modèle de monétisation des données bancaires. Face aux plaintes, la banque a finalement dû faire marche arrière.

Les premiers tests de ce nouveau modèle étaient prévus par l’entité hollandaise d’ING pour la fin d’année 2014. Les données relatives aux historiques de paiements de quelques milliers de clients auraient alors été utilisées.

L’objectif de ce pilote était d’analyser ces données afin de définir les comportements d’achat types. Les annonceurs auraient alors pu cibler leurs publicités en fonction des goûts de chacun.

Le traitement des données clients devait répondre à cinq objectifs selon ING : l’amélioration du service clients et des processus opérationnels, la lutte contre la fraude, la réduction des risques et, finalement, le développement d’opportunités commerciales.

Notre Analyse : Des engagements insuffisants en faveur de la confidentialité?

ING précisait dans un communiqué du 9 mars que son pilote devait être mené dans le respect absolu des règles de confidentialité relatives aux informations de paiement. Pourtant, une association de protection des consommateurs néerlandaise avait déjà soulevé la question de la légalité de cette initiative.

Les clients du groupe ont finalement été nombreux à s’opposer au projet. La banque a donc dû s’excuser dans un autre communiqué de presse en précisant que ses intentions avaient pu être mal interprétées.

Un retour en arrière pour une démarche pourtant déjà entamée

D’autres groupes s’étaient déjà intéressés à l’exploitation de leurs données auparavant. Ainsi, en Australie, Commbank présentait en mars 2013 un service de comparaison des habitudes de consommation à ses clients. Plus tard, c’est Barclays qui choisissait de vendre ses données anonymisées à d’autres compagnies.