IBM envisage la Blockchain pour les paiements in-car
UBS, IBM et le constructeur ZF s’allient pour développer une plate-forme de paiement basée sur la Blockchain. Leur but, simplifier les paiements in-car dans diverses situations liées à la mobilité urbaine.
Baptisée Car eWallet, cette solution fera office d’assistant. La plate-forme en devenir s’appuiera sur IBM Cloud et les spécifications d’Hyperledger Fabric 1.0.
A terme, elle devrait être utilisée pour payer le temps de stationnement, les péages, ainsi que dans des contextes d’auto-partage, pour les bornes de rechargement des véhicules électriques, voire même pour des services de livraison. Autre cas de figure envisagé : les paiements liés aux véhicules autonomes.
Selon UBS, l’objectif serait de contribuer à la mise en place d’un outil communicant Machine-to-Machine dédié aux paiements. Cette ambition explique leur choix de s’appuyer sur la Blockchain, pour des raisons de coûts et de transparence notamment.
Notre analyse - La Blockchain poursuit son incursion dans la mobilité
IBM adresse ici une nouvelle solution à ses clients de la mobilité et du secteur automobile en particulier. Ses technologies ont été retenues par General Motors, pour le système embarqué OnStar, dont le tableau de bord intègre l’IA Watson d’IBM, ainsi que Masterpass pour les paiements. Très récemment un partenariat avec Volkswagen a aussi été annoncé.
Dans le cas présent, la Blockchain servira à développer de nouveaux services à valeur ajoutée accessibles depuis les véhicules. Ces travaux s’ajoutent donc à la longue liste des innovations autour des paiements sur le marché automobile (voir par exemple les présentations faites par Visa en 2016).
Cette initiative met en avant un cas d’usage additionnel pour la Blockchain, protocole aux multiples applications et objet d’étude pour IBM qui envisage plusieurs secteurs (plate-forme d’échanges dédiée au commerce international, gestion des contrats d’assurance, etc.).