HSBC déploie sa plateforme digitale de crédit auprès des Américains

La filiale américaine d’HSBC a récemment annoncé le lancement de sa plateforme numérique dédiée au crédit à la consommation. Pour ce faire, elle s’est associée à la FinTech Amount (ex-Avant) pour lui fournir ses outils technologiques.

L’an dernier, HSBC évoquait déjà ce projet à l’occasion de son retour sur le marché américain du crédit à la consommation.
Grâce à la plateforme d’Amount, qui régit les prêts en ligne d’HSBC, les consommateurs peuvent initier une demande de crédit via leur ordinateur ou leur mobile ; ils obtiennent un accord de principe quasi-instantanément. Les fonds sont ensuite versés sur leur compte bancaire en un jour ouvrable.
L’établissement bancaire accorde des prêts pouvant aller jusqu’à 30 000 dollars, pour une durée de remboursement de deux à cinq ans. Par ailleurs, le remboursement est différé de 50 jours après le déblocage du financement.

S’adapter à un secteur en croissance. Ce service permet de fournir aux Américains un moyen sûr, flexible et rapide de demander un crédit en ligne à taux fixe, afin de faire face à leurs besoins et dépenses imprévues.
Bénéficier du passage au numérique. Amount permet à HSBC de faciliter les opérations de crédit pour les consommateurs souvent en quête d’interactions instantanées et transparentes. Par ailleurs, la banque a la possibilité de s’étendre bien au-delà de son réseau physique d’agences. Amount gère toute la chaîne de valeur du prêt, y compris la lutte contre la fraude, le KYC et le marketing de l’offre.

La plateforme Amount a été adaptée aux spécificités d’HSBC, en particulier en matière de risque. Grâce à cette association, HSBC confirme sa volonté et sa capacité à s’étendre sur le marché américain du prêt en ligne : près de 800 000 consommateurs ont pu emprunter pour près de 6 milliards de dollars depuis l’expérimentation de la plate-forme d’Amount.
L’année dernière, HSBC avait également lancé une gamme de cartes de crédit, dont l’enrôlement était aussi entièrement digital.
Il aura fallu moins d’un an à la banque pour se doter d’une plate-forme digitale de distribution de prêt personnel et la tester auprès de ses clients.

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