Honcho, nouvelles enchères inversées dans l’assurance
LES FAITS
- Honcho propose une nouvelle offre d’enchères inversées dans l’assurance. Le site est encore en phase de lancement. Une application sera par la suite mise à la disposition des consommateurs.
- Le service doit être lancé dans le cadre d’une phase de test bêta, ouverte à quelques utilisateurs VIP, cet hiver. Il proposera dans un premier temps la comparaison des seules assurances automobiles.
- A terme, le service s’adaptera aussi à la proposition d’assurances plus larges, y compris MRH.
- Parcours clients (pour les assurances automobiles) :
- Les utilisateurs seront invités à scanner leur permis de conduire via l’application Honcho. Quelques précisions pourront leur être demandées et devront être saisies manuellement.
- Les offres personnalisées proposées par les différents assureurs peuvent ensuite être consultées.
- Chaque assureur pourra sous-enchérir, à partir de 1 livre d’écart, pour faire valoir son offre.
- Honcho met à la disposition des utilisateurs un outil complémentaire leur permettant de faire le choix le plus adapté à leur profil.
- Les offres de 10 assureurs, agents généraux et courtiers seront dans un premier temps intégrées au système d’enchères de Honcho.
ENJEUX
- Multiplier les offres : Honcho promet que son dispositif permettra à ses utilisateurs de choisir parmi un large panel d’offres.
- Des opportunités à saisir pour les assureurs partenaires : outre les avantages pour les assurés, Honcho met en avant le fait que le retournement du modèle de sélection des assurances peut représenter une opportunité pour les assureurs eux-mêmes :
- renouvellement de leurs offres
- personnalisation de leur contrats
- meilleure connaissance de leurs clients
- amélioration de la relation client
MISE EN PERSPECTIVE
- Le concept d’enchères inversées appliqué au marché de l’assurance n’est pas nouveau. Dès 2013, les assurés français pouvaient faire appel à ce système pour trouver leur couverture.
- L’un des principaux défis d’Honcho sera d’attirer suffisamment d’assureurs pour enrichir sa place de marché. Ce qui suppose que ces assureurs voient un intérêt commercial suffisant pour accepter de mettre leurs offres en concurrence sur une plate-forme tierce de distribution. C’est ce même mouvement que les banques sont en train de faire dans le cadre de l’open-banking.