Generali utilise Watson pour réattribuer les assurances-vie non réclamées
Le programme d’Intelligence Artificielle d’IBM a signé de multiples partenariats ces derniers mois, dont l’un avec la compagnie d’assurance Generali. Cette dernière applique ainsi l’Intelligence Artificielle à la recherche des bénéficiaires d’assurances-vie non réclamées et prouve que la technologie s’adapte à des problématiques d’ampleur.
Pour répondre à l’enjeu majeur d’identification des bénéficiaires de contrats d’assurance-vie, Generali a fait le choix, en juillet dernier, d’intégrer la technologie d’IA d’IBM. Le robot Watson renforce ainsi l’équipe de 280 personnes en charge de gérer les contrats en déshérence chez Generali.
En quelques mois, Watson a fait ses preuves. Les conseillers s’appuyant sur le robot règlent en effet un tiers de dossiers en plus par rapport à leurs collègues non équipés. Techniquement, Watson croise les données disponibles et délivre une liste de bénéficiaires potentiels associés à un taux de probabilité. Ce croisement des données permet d’établir des liens qui ne peuvent pas être faits « manuellement ».
Cet outil supplémentaire facilite ainsi le traitement des dossiers dits « difficiles » par Generali. Les résultats du pilote s’avèrent donc positifs et vont déboucher sur un déploiement du programme au sein du service d’identification des contrats en déshérence chez l’assureur.
MIse en perspective : Quand l’IA aide à régler un problème financier majeur
L’ACPR sanctionne de longue date les établissements financiers et d’assurance incapables d’identifier les bénéficiaires des contrats d’assurés décédés. Cette obligation a par ailleurs été renforcée avec l’application de la loi Eckert.
Son entrée en vigueur a par ailleurs permis de mettre au jour le fait que 6,5 millions de comptes bancaires et de contrats d’assurance-vie étaient non déclarés en France, pour un montant estimé à 3,7 milliards d’euros.
Watson consolide ses positions
L’exemple d’usage de l’IA par Generali représente une valorisation supplémentaire pour la technologie et un nouveau cas concret d’application de Watson. Un énième finalement, puisque la technologie d’IBM a déjà démontré son utilité dans l’amélioration de nombreux services financiers : crédit immobilier, relation client ou encore conduite connectée par exemple.