General Motors officialise Maven, son service d’auto-partage
General Motors poursuit ses efforts d’innovation sur le marché de la mobilité. En effet, loin de son seul rôle de constructeur automobile, le géant américain se concentre aujourd’hui sur le développement de services toujours plus intelligents de véhicules partagés. Sa dernière initiative a été baptisée Maven.
Maven est présentée comme la marque montante des services de mobilité dédiés aux particuliers. General Motors envisage ainsi de rassembler de multiples programmes de mobilité sous cette marque unique.
Au-delà de ces ambitions tournées vers la globalisation des services, Maven permet aujourd’hui à General Motors de proposer un service d’auto-partage (City: Maven) aux usagers de plusieurs villes américaines. Pour ce faire, General Motors s’appuie notamment sur son partenariat avec le spécialiste du covoiturage Lyft.
La force de ce service réside aussi dans son ultra-personnalisation. Les services de Maven sont accessibles via une application mobile permettant de réserver, localiser et débloquer un véhicule. Grâce au système OnStar, les utilisateurs du service pourront par ailleurs étendre l’expérience de leur smartphone sur les tableaux de bord des véhicules Maven.
Analyse : General Motors sur tous les fronts
Alors que le groupe PSA est aujourd’hui à la tête de Free2Move, Volkswagen de MOIA, General Motors a Maven. Les constructeurs présentent désormais leur propre marque dédiée à la mobilité afin de rassembler sous une même coupe l’ensemble de leurs idées, concepts ou services plus développés.
Maven s’inclue aujourd’hui dans ce dernier groupe de services plus aboutis, puisque la marque aurait permis à General Motors de lancer son troisième service de mobilité aux Etats-Unis en 11 mois d’existence. 20 000 personnes utiliseraient désormais les services de Maven et auraient déjà parcouru près de 57 millions de miles sous cette égide.
General Motors travaille par ailleurs au déploiement de nouveaux services d’auto-partage en lien avec des résidences de Chicago ou New York, ou encore entre particuliers à Francfort et Berlin. Car Maven défend des ambitions internationales et cible par ailleurs les campus, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Chine.