Gemalto, Orange, RATP et SNCF, partenaires du sans contact dans les transports
Un partenariat vient d’être passé entre Gemalto, Orange, la RATP et la SNCF pour promouvoir et déployer un dispositif de billettique sans contact. Sa particularité : être applicable à l’ensemble des services de transports publics. A ces fins, une co-entreprise dédiée vient d’être fondée, Wizway Solutions.
Plusieurs services devraient être concernés : trains, métros, voire même Vélib'. Ensemble, les quatre partenaires comptent développer un dispositif s’appuyant sur les cartes SIM pour stocker divers titres de transport. Achats et validations des titres pourraient alors être effectués sur mobile.
Soutenu par les ministères de l’Economie et des Transports, ce projet se matérialise sous la forme d’une Joint Venture, baptisée Wizway Solutions, et dédiée au développement de la mobilité sans contact.
Dans ce cadre, une approche ouverte a été retenue pour accueillir, à terme, l’ensemble des opérateurs de transports. Bouygues et SFR pourraient également se joindre à ce mouvement pour un lancement effectif prévu en 2017.
Notre analyse : Les transports en pointe dans le sans contact mobile
Bien qu’encore en cours de développement et tributaire de futures partenariats et accords réglementaires, cette initiative souligne une tendance. Elle assoit aussi la volonté des opérateurs de transports de diffuser un service sans contact universel, arguant d’un parcours client « sans coutures ». Des déploiements internationaux sont par ailleurs envisagés.
Dans le contexte des transports, la technologie sans contact NFC fait l’objet d’une attention particulière sur le marché français avec, par exemple, le lancement en octobre dernier de tests dans l’agglomération grenobloise en partenariat avec Visa. Ce pilote s’appuie quant à lui sur les cartes sans contact dont disposent les usagers.
Rappelons en outre que Keolis a lancé en septembre une application mobile dédiée aux collectivités locales, proposant l’achat et la validation de titres, en NFC ou via QR code. La filiale à 70 % de la SNCF sera peut-être appelée à rejoindre ce nouveau consortium…