Gecina se lance dans le coworking
La société d’investissement immobilier française Gecina, vient d’annoncer le lancement d’un nouvel espace de coworking à Paris, destiné aux collaborateurs des entreprises locataires de la société foncière, mais aussi aux travailleurs indépendants et mobiles. Elle mise sur un marché en pleine effervescence.
Gecina devrait inaugurer, le premier avril prochain, deux nouveaux espaces de co-travail situés en Première Couronne et à Paris (avenue de Villiers).
Baptisée Secondesk, l’offre dispose d’une application mobile sous Android et iOS. Elle permet aux salariés d’accéder à la liste des réservations en cours, de réserver et de déverrouiller les portes du bureau en passant le smartphone à proximité des lecteurs d’accès de l’espace.
Les deux nouveaux espaces de co-office seront complémentaires du premier, déjà créé fin 2015 à Neuilly. Mais ils s’en distinguent par leur positionnement haut de gamme. D’après la première foncière française de bureaux, les salariés des entreprises clientes seront priorisés.
Notre Analyse : Une offre de coworking qui se diversifie
Paris s’adapte aux besoins de flexibilité d’une nouvelle génération de travailleurs. Plusieurs ouvertures emblématiques font d’elle la capitale du coworking. D’après le fondateur de Bureaux A Partager (BAP), en 2017 la France comptera 500 adresses, dont 50 % en région parisienne.
Rien qu’en avril, en plus de l’offre proposée par Gecina, de nombreuses ouvertures sont prévues, dont celles de Wework. La société américaine a prévu d’ouvrir 11 000 m2 d’espaces partagés destinés à recevoir près de 3 000 collaborateurs.
Pour Gecina, il ne s’agit pas de la première initiative dans le co-travail. La société foncière avait ouvert un espace de travail partagé dédié aux start-up en partenariat avec BAP. Ce dernier était en charge de l’animation des espaces, de la gestion des réservations et de la plate-forme LiNK (logiciel de gestion d’espace de coworking). Ces deux nouvelles ouvertures se démarquent par la cible, qui n’est plus uniquement celle des start-up, mais plutôt des entreprises locataires de la foncière, signe que le coworking s’est démocratisé et que l’offre se structure.