Français et véhicules électriques : un intérêt à confirmer
Le 4ème baromètre réalisé par l’Institut IPSOS sur "Les Français et la mobilité électrique" vient de paraître. Il démontre aujourd’hui que si l’intérêt des Français progresse pour la mobilité électrique, il reste encore à dépasser le stade de l’intention.
Réalisé auprès de plus de 1 000 Français, ce nouveau baromètre a été commandé par l’Avere-France et Mobivia. Parties prenantes dans le déploiement de solutions de mobilité électriques, les deux acteurs se félicitent de voir l’intérêt des Français augmenter.
Le baromètre met ainsi en avant que les trois quart des Français seraient prêts à changer leurs habitudes de mobilité pour contribuer à améliorer la qualité de l’air. 39 % des Français considèrent par ailleurs que le véhicule électrique répond aux besoins de mobilité quotidiens. Deux prérequis pour le développement de ce marché.
Les freins à l’achat qui remontent via ce sondage restent l’autonomie limitée (pour 52 %) et le prix d’achat (pour 41 %). En outre, 35 % seulement ont fait par de leur intention réelle de passer le cap et d’acheter un véhicule électrique à l’avenir, 64 % d’entre eux se disant prêts à acheter sur le marché VO
Notre analyse - Vers un démarrage de l’électrique
L’électrique prend incontestablement une place de plus en plus importante dans les services de mobilité. Que ce soit dans les services d’auto-partage, de mobilité alternative, dans la stratégie des acteurs du VTC ou des constructeurs automobiles, le virage de l’électrique est pris.
En toute logique, l’intérêt des utilisateurs face à ces nouvelles offres croît également. Quant aux deux freins principaux que sont l’autonomie et le prix, ils devraient s’estomper peu à peu.
En parallèle, les ventes progressent, doucement mais sûrement, et les infrastructures dédiées à ce type de mobilité se déploient. En 2017, les ventes de VE ont atteint 1,2 million d’unités dans le monde, soit une hausse de 60 % par rapport à 2016 selon l’Observatoire Auto de Cetelem.