FinanceFox centralise et gère les contrats d’assurance
Assurances habitation, automobile, responsabilité civile, appareils électroniques... Autant de contrats que les consommateurs détiennent souvent auprès d’organismes différents. FinanceFox cherche à faciliter leur gestion en les centralisant dans une application et en endossant le rôle de courtier.
Le concept de FinanceFox repose sur une application mobile visant à centraliser tous les contrats d'assurance d'un utilisateur. La start-up vient de réaliser une levée de fonds de près de 28 millions d’euros pour assurer aujourd’hui son développement.
L’application est un outil de gestion tout-en-un pour les contrats d’assurance : elle contacte les assureurs pour récupérer les contrats, les dématérialiser, les stocker. Elle permet aux assurés de recevoir des notifications relatives à leurs échéances, déclarer un sinistre, interroger un expert...
Elle fait également office de comparateur : elle permet aux assurés de demander un devis pour un contrat existant ou pour un nouveau contrat et de recevoir plusieurs offres d’assureurs présents sur la plate-forme. L’assuré peut être conseillé dans son choix par un expert indépendant de FinanceFox.
Notre analyse : Un super-courtier mobile
Les ambitions de cette start-up de l’AssurTech sont particulièrement élevées : FinanceFox envisage de devenir le premier service du marché et un intermédiaire incontournable entre tous les acteurs de l’assurance et leurs clients. En effet, doté du statut de courtier, FinanceFox prend la main sur tous les contrats des assurés, les conseille, les oriente et se fait rémunérer « pour service rendu » par les assureurs eux-mêmes.
FinanceFox défend donc une stratégie très offensive, considérant que les courtiers et les assureurs n'ont pas d'autre choix que d'accepter de devenir leurs partenaires étant donné le risque grandissant de désintermédiation.
Et pour prouver l’intérêt qu’il suscite auprès des acteurs de l’assurance européens, FinanceFox s’appuie aujourd’hui sur sa toute récente levée de fonds. Après l’Allemagne, la start-up vise l’Autriche. En Suisse, elle a déjà conquis 65 000 clients.