Facebook lance le paiement mobile par identifiants
Facebook poursuit ses travaux autour du commerce mobile avec une nouvelle solution de paiement, inspirée du « one-click », permettant de payer avec ses identifiants. Une stratégie proche de celles d’Apple, Google et autres Amazon, mais qui pourrait se heurter à un problème de confiance.
Les utilisateurs souhaitant réaliser des achats sur mobile peuvent utiliser leurs identifiants Facebook pour valider une transaction chez des commerçants partenaires : pour cela ils donnent leur numéro de carte au moment de l’enregistrement. Par la suite, seuls leurs identifiants leur sont demandés.
En quête de nouveaux relais de croissance, Facebook oriente sa stratégie vers le marché mobile qui lui permettra aussi de tirer parti des informations dont il dispose sur ses utilisateurs, tout en continuant de valoriser sa démarche « sociale » et son réseau.
Autre promesses du marketing ciblé, des taux de transformation améliorés. Un tournant ambitieux pour Facebook qui s’adresse toujours aux annonceurs qui lui assurent l’essentiel de ses revenus.
Notre analyse : De la « communauté » au paiement
Facebook, comme ses concurrents déjà positionnés sur le m-commerce, tente de simplifier l’acte d’achat au maximum en s’adaptant aux contraintes ergonomiques des supports mobiles. D’où le choix du paiement par identifiants, déjà fait par PayPal.
Le réseau va chercher ses utilisateurs là où ils se trouvent : deux des six milliards de dollars de chiffre d’affaires estimés par le réseau pour 2013 devraient provenir du mobile.
Simplifier pour mieux transformer
Facebook cherche à cristalliser un ensemble de services autour de sa plate-forme. Il peut compter sur une base d’1,15 milliard d’utilisateurs actifs par mois (dont 819 millions sur mobile en juin 2013) pour cette nouvelle initiative qui, sur le principe, est très proche de PayPal Express Checkout. Reste à savoir si les utilisateurs de Facebook accepteront de payer avec des identifiants considérés comme peu sécurisés, sur un réseau dont l’usage des données personnelles est plus que controversé.