En bref : Revolut devient rentable à son tour
A quelques jours de l'annonce de Starling Bank, première néo-banque britannique à passer le cap de la rentabilité, c'est au tour de Revolut d'anonncer être désormais rentable. Les revenus de Revolut ont chuté de 40 % au début de la pandémie, mais sont désormais en croissance de 50 % par rapport aux niveaux pré-Covid. Revolut tire l'essentiel de ses revenus des frais d'interchange appliqués sur l'utilisation de ses cartes par ses clients. C'est donc grâce aux économies d'échelle qu'elle a réalisées en réussissant à capter 13 millions de clients que la néo-banque trouve enfin son modèle financier.
Revolut a atteint son seuil de rentabilité en novembre, pour la seconde fois de son histoire, puisque la néo-banque avait déjà déclaré avoir passé ce seuil en décembre 2018.
Ses lancements récents :
- un projet d'open-banking avec la réfection de son agrégateur (une offre ensuite étendue à la France)
- un service d'investissement dans l'or
- une ouverture vers une nouvelle clientèle (les enfants)
- des fonctionnalités d'initiation de paiement pour les professionnels
Ses projets à venir :
- de l'assurance en préparation
- une activité de place de marché également en gestation
- une activité de crédit
Revolut, qui est encore très dépendante de ses commissions d'interchange dans son business model, cherche à faire évoluer cette répartition de ses revenus. Elle devrait lancer prochainement une marketplace de services non financiers, à l'instar de ce que propose depuis quelques jours Boursorama Banque, avec The Corner. L'idée est la même : s'assurer des revenus récurrents via des partenaires marchands.
CHIFFRES-CLES
- Plus de 13 millions d'utilisateurs pour son offre de banque de détail
- 500 000 clients professionnels
- Une valorisation de 5,5 milliards de dollars