BillGuard se tourne vers l’épargne et la fidélisation
BillGuard se renforce sur le marché de la gestion des finances personnelles en ajoutant des fonctionnalités liées à l’épargne et aux programmes de fidélité sur son application mobile. Une évolution logique pour un outil de PFM ?
L’application BillGuard a été mise à jour sur les plates-formes de téléchargement qui l’abritent : l’App Store et le Google Play Store. Cette version 4.0 intègre donc une nouvelle fonctionnalité d’épargne basée sur l’analyse de la pertinence des dépenses des utilisateurs.
Spending Analytics organise les dépenses passées des utilisateurs et leur présente des statistiques et des graphiques de l’évolution de ces dernières par catégories (factures diverses, shopping, frais de scolarité, loyer et bien d’autres).
Un second service, Smart Savings, leur permet de faire des économies en leur faisant remonter les offres promotionnelles disponibles sur leurs produits préférés, en fonction de leur historique d’achat. Si les utilisateurs ne cèdent pas, l’application les invite à placer le montant qu’ils auraient pu dépenser.
Notre analyse : De la lutte contre la fraude au PFM
Depuis son lancement en 2010, BillGuard n’a cessé d’évoluer en tant qu’outil d’accompagnement à la réduction des dépenses. En 2011, le groupe a présenté un outil de lutte contre la fraude qui repère les transactions suspectes. En 2013, il aidait ses utilisateurs à lutter contre les frais abusifs. Le groupe analyse ainsi des dizaines de millions de dollars de frais et plus encore de transactions pour aider ses utilisateurs à mieux gérer leurs finances. Il leur ouvre aujourd’hui un service complémentaire, associant dans un même objectif PFM et épargne.
Un modèle qui repose sur l’analyse de données
Le point commun de ces fonctionnalités est de s’appuyer sur une analyse pointue des transactions. C’est ainsi que Smart Savings peut proposer une analyse prédictive des récompenses susceptibles d’être utilisées. BillGuard marche ainsi sur le terrain d’acteurs comme Cardlytics, avec succès : ses utilisateurs ouvrent leur application en moyenne 4 fois par semaine.