FLASHiZ repense son approche marché
Place à de nouvelles ambitions. Lancé il y a trois ans, le service luxembourgeois de paiement mobile FLASHiZ va être interrompu pour permettre à l’EME de développer sa plate-forme technique. Entre ouverture et repositionnement stratégique, cette annonce cadre avec la concentration constatée par ailleurs sur le marché.
FLASHiZ a été rachetée en 2013 par Fexco et BNP Paribas Personal Finance. La start-up a, depuis, revu son modèle économique. Pour consolider son positionnement en tant que prestataire de services, FLASHiZ entend se consacrer au développement de sa plate-forme technique de paiement mobile. Son infrastructure devrait, à terme, accepter divers porte-monnaie électroniques.
Elle annonce qu’à compter du 19 décembre, les comptes FLASHiZ ne seront plus opérationnels. Les utilisateurs sont invités à épuiser leurs soldes ou bien à en demander le remboursement depuis le site flashiz.com.
Notre Analyse : Un repositionnement pour anticiper la concentration du marché
Agréé EME, FLASHiZ ne se détourne pas de ses ambitions internationales et opte pour une approche orientée B2B. En choisissant d’accueillir plusieurs porte-monnaie électroniques sur sa plate-forme, elle contribue à la concentration du marché des paiements mobiles et s’inscrit dans une tendance que portent déjà plusieurs acteurs majeurs. A ce titre, elle pourra aussi répondre aux attentes des groupes bancaires qui s’allient désormais autour de services mutualisés.
Pour rappel, en France, le groupe Crédit Agricole a récemment annoncé son engagement auprès de Paylib qui fédérait déjà quatre banques ; une décision qui signe la fin de Kwixo (Observatoire de novembre 2014). Egalement à titre d’exemple, en Belgique, l’e-wallet interbancaire Sixdots vient d’être lancé ; et l’Italie et la Turquie travaillent également à des projets de portefeuilles interbancaires.