La Caixa présente des GAB plus accessibles et « pédagogiques »
La Caixa fait évoluer son parc de GAB* vers un modèle plus adapté aux besoins de ses clients âgés, handicapés et plus largement, à toute personne moins habituée des nouvelles technologies. La banque intègre ainsi un programme de la Commission Européenne et renouvelle un parc difficile à rentabiliser.
La Caixa personnalise son parc de GAB afin d’attirer de nouveaux utilisateurs non-initiés. Elle équipera une partie de ses clients en cartes sans contact afin qu’ils puissent utiliser ces GAB de la manière la plus ergonomique possible.
Afin de simplifier la navigation au sein des services, les boutons de contrôle ont été repensés et élargis. L’affichage a également été optimisé afin d’offrir la meilleure visibilité possible aux utilisateurs.
Des services ont finalement été spécialement adaptés aux besoins des personnes handicapées. Pour utiliser le distributeur, les utilisateurs peuvent ainsi être guidés grâce à une vidéo en langage des signes ou grâce à un service vocal.
Notre Analyse : Rentabilisation des parcs de DAB* et respect des lois
Le modèle des GAB ne cesse d’évoluer. Limités il y encore quelques années aux retraits et consultations de solde, les GAB se sont diversifiés et proposent aujourd’hui de multiples services, jusqu’à devenir des automates complets dédiés au self-service bancaire (à l’image de l’offre de Portologic Systems présentée en 2012).
Cette diversification vise aujourd’hui à répondre à la problématique de rentabilisation des parcs de GAB, impactés par l’explosion des services bancaires à distance, mobile ou en ligne.
Ces GAB « pédagogiques » dotent la banque de nouveaux outils affinitaires permettant à toute une partie de sa clientèle de se familiariser avec les nouvelles technologies. Ce renouvellement reflète une tendance constatée au niveau européen et international. L’enjeu de la facilitation des accès aux services bancaires est notamment illustré, en Europe, par le projet APSIS4all (Accessible Personalised Services In Public Digital Terminals for all) et aux États-Unis par l’ADA (Americans with Disabilities Act). Voir les Observatoire d’août et septembre 2011