IONOSPHERE : une montre connectée pour s’identifier
Au cours du CES Unveiled qui se tenait à Paris début octobre, la start-up française IONOSYS dévoilait IONOSPHERE : une solution évitant aux utilisateurs d’avoir à saisir manuellement leurs identifiants de connexion en ligne.
IONOSPHERE se présente comme une solution d’authentification basée sur une montre dotée d’un dispositif d'identification biométrique, associée à un capteur et une suite logicielle dédiée.
La montre prototype IONOSPHERE stocke les identifiants de son porteur et les communique pour l’authentifier sur différents sites. Chaque montre est liée à son utilisateur grâce à ses données biométriques. Cet outil utilise pour l’heure les empreintes des porteurs mais d’autres technologies sont envisagées.
Dans les faits, l’utilisateur souhaitant se connecter à un site en ligne approche sa montre d’un capteur pour transmettre ses identifiants de connexion. Il n’a donc pas à les saisir manuellement. La start-up viserait dans un premier temps les entreprises mais envisage une multiplicité d’autres contextes.
Objets connectés et marché de l’authentificationSource : L’Atelier
IONOSYS souhaite investir le marché de la sécurité en passant par un objet connecté. La start-up se démarque en France par une approche alliant un support innovant à la biométrie. Elle n’exclut pas non plus l’usage des technologies sans contact (NFC).
Le marché des objets connectés suscite désormais l’intérêt des acteurs des paiements qui y voient des alternatives viables aux modes d’authentification couramment utilisés et largement critiqués. A titre d’exemple, ce mois-ci un autre bracelet connecté a été présenté : conçu par ACME SOFTWARE, Glocon embarque les technologies NFC et Bluetooth 4.0. Il est envisagé dans des contextes de paiement comme de contrôle d’accès (voir dans cette édition, la brève intitulée Glocon : un bracelet connecté pour payer et échanger).
Un bémol cependant… IONOSPHERE ne remplace pas à proprement parler les mots de passe. Plus précisément, il les stocke pour en éviter la saisie et l’oubli. Un début de réponse – bien qu’encore incomplète – qui pourrait à terme s’approcher des nouvelles attentes en matière d’authentification, portées notamment par la FIDO Alliance (voir la brève intitulée FIDO Alliance : encore de nouveaux membres, dans cette édition).