Une nouvelle solution de paiement cross-canal en Europe

L’EME luxembourgeois Yapital Financial, filiale du groupe allemand de vente à distance Otto, lance son système de paiement cross-canal. Ce nouvel entrant mise sur ses premiers contrats pour améliorer sa visibilité et diffuser son offre.

Yapital prend en compte l’ensemble des canaux de vente : paiements de proximité, m-paiement, e paiement, factures papier, etc. L’utilisateur s’enregistre en ligne et peut dès lors envoyer et recevoir des fonds vers et depuis un compte Yapital.

Une fois inscrit, il reçoit automatiquement et gratuitement une carte MasterCard Yapital par courrier. L’activation de ce support s’effectue en ligne. Acceptée auprès des commerces affiliés MasterCard, elle ne permet cependant pas les retraits aux DAB.

Le principe de base : depuis l’application mobile Yapital (iOS, Android et, bientôt, Windows Phone), l’utilisateur scanne un QR code (affiché sur une page de paiement en ligne, un support papier, l’écran d’un TPE, etc.) et confirme sa transaction. Une notification lui est transmise par e-mail. Le paiement peut aussi reposer sur la saisie de ses identifiants Yapital.

Source : communiqué de presse

A grand renfort de communication et de partenariats commerciaux, Yapital espère gagner rapidement en visibilité. Parmi ses premiers accepteurs : le groupe hôtelier Novum (réservations en ligne), la plate-forme d’e-commerce du groupe H.I.S., ou bien encore le distributeur physique Görtz (paiements en caisse dans 200 magasins en Allemagne).

Pour les annonceurs, il s’agit aussi d’un moyen de rentabiliser leurs campagnes marketing ; les clients potentiels disposent ainsi d’au moins une option de paiement directement visible, les QR codes affichés sur les pages de présentation des offres.

Le groupe Otto, essentiellement connu dans le secteur de la vente par correspondance, est présent dans 20 pays. Fondé en 2011, Yapital se place en concurrent direct de PayPal mais n’est pas non plus le seul à tirer ainsi parti des QR codes en Europe. La banque italienne Banca Sella propose depuis début 2012 une solution basée sur un principe proche (voir l’Observatoire de janvier 2012).