MasterCard lance son portefeuille électronique MasterPass
- A l’occasion du Mobile World Congress de Barcelone, MasterCard a présenté sa nouvelle solution de paiement multisupports, basée sur la saisie d’identifiants personnels et le stockage des données bancaires dans le Cloud.
- Baptisée MasterPass, la solution a pour objectif de simplifier l’étape de paiement en ligne en conservant les données de ses utilisateurs (nom, coordonnées de cartes bancaires et adresse de livraison) sur des comptes sécurisés.
- Les utilisateurs du service MasterPass pourront ainsi valider leur paiement en cliquant sur un bouton MasterPass dédié, disponible sur les sites partenaires de MasterCard, aux Etats-Unis, en Australie et au Canada dans un premier temps, puis au Royaume-Uni et plus largement en Europe.
- Pour s’identifier, les utilisateurs entrent leur numéro de mobile ou adresse mail et mot de passe, sélectionnent l’un des moyens de paiement enregistrés (carte de paiement MasterCard ou d’un autre réseau) puis valident pour recevoir un code unique de sécurité à renseigner sur le site.
Source : Communiqué de presse
- MasterCard envisage déjà d’étendre l’acceptation de MasterPass au commerce physique et d’y intégrer d’autres fonctionnalités comme la gestion des cartes de fidélité, des coupons de réduction ou l’intégration d’autres wallets privatifs. L’application gèrera notamment la technologie NFC et les QR codes pour faciliter le paiement mobile en point de vente.
- MasterCard et Prime Research viennent de publier une étude sur les médias sociaux et le paiement mobile, réalisée à partir de l’analyse de 85 000 commentaires publiés sur les principaux réseaux sociaux, blogs ou forums dans le monde : seulement 58 % des utilisateurs de services de paiement mobile se déclarent satisfaits de leur solution alors que la demande reste forte : 76 % des non-utilisateurs gardent une image positive de ce type de solutions.
- MasterCard affirme ici une vision très universelle du paiement, dans l’esprit de ce que propose déjà PayPal. MasterCard rejoint Visa (dont le déploiement de V.me est en cours) en espérant faire de son réseau une force de frappe suffisante pour s’imposer.