Multicanal : Diebold repense ses DAB autour des supports mobiles

• Diebold présente un nouveau concept d’affichage inspiré des outils tactiles, type Smartphones, pour ses DAB « millennial-inspired ». Des tests sont prévus prochainement pour expérimenter cette solution.

• Les automates exposés au Consumer Electronics Show (CES) 2013 (Las Vegas) montrent un nouveau design et permettent des retraits sans carte basés sur les supports mobiles. Pour accéder à cette fonctionnalité, le client doit avoir préalablement souscrit l’offre auprès de sa banque et disposer de l’application de m-banking associée.

• Pour réaliser un retrait, l’utilisateur devra scanner un QR-code affiché sur l’écran du DAB et sélectionner le montant qu’il souhaite se voir dispenser. Il recevra un OTP à saisir sur le DAB pour s’authentifier et finaliser la transaction. Les reçus lui seront transmis par e-mail ou SMS.

• Autre option présentée lors de ce salon, le transfert de fonds P2P au moyen de l’application mobile (de compte à compte et retraits d’espèces par un tiers). En ce qui concerne les transferts d’espèces, le bénéficiaire reçoit un OTP à présenter en agence ou bien à saisir sur un DAB pour récupérer les billets. D’autres options (Remote Deposit Capture/dépôt de chèques, verrouillage et déverrouillage de cartes de paiement, etc.) sont également prévues.

Source : Communiqué de presse

• Comme ses concurrents positionnés sur ce même marché, Diebold maintient que cette approche pourrait limiter les risques de vol et de compromission des données cartes (par skimming notamment).

• Dans un souci d’innovation, les constructeurs envisagent le cross-canal pour faciliter les transactions et ancrer l’expérience client dans l’ère du temps par le biais d’outils de plus en plus répandus.

• Mi-2012, NCR dévoilait lui aussi un logiciel permettant des retraits n’impliquant ni carte physique ni saisie du code PIN (NCR Mobile Cash Withdrawal), également basé sur le scan via mobile d’un code-barres affiché sur le DAB (Observatoire de juin 2012). Diebold propose quant à lui une solution logicielle et des machines à l’interface repensée, impliquant un coût plus élevé pour les gestionnaires de DAB et les banques (renouvellement des automates).