Bancarisation : des comptes basés sur les données biométriques des titulaires
- Visa et un ensemble de banques indiennes (Axis Bank, HDFC Bank, ICICI Bank, Indian Overseas Bank et la State Bank of India) utilisent les numéros AADHAAR, adoptés par les autorités du pays pour identifier les citoyens, afin de leur permettre d’accéder à des services financiers via des comptes « Saral Money ».
- Les données AADHAAR du gouvernement permettent l’identification des individus par reconnaissance d’empreinte ou d’iris ; l’enregistrement dans ce programme est volontaire et gratuit.
- Ces données d’authentification biométriques et les informations bancaires des clients sont hébergées par le nouveau système de gestion des identités, géré par l’UIDAI (Unique Identification Authority of India). Toute personne disposant d’un numéro AADHAAR peut souscrire un compte Saral Money (il lui suffit de fournir sa lettre d’enregistrement en agence bancaire). Ceux qui le souhaitent pourront ainsi bénéficier d’un compte Visa ainsi que de la carte prépayée associée.
- D’abord déployé à New Delhi et périphérie, le programme Saral Money sera étendu à l’ensemble du pays d’ici fin 2013.
Source : Communiqué de presse
- Cette initiative représente un tournant majeur en Inde. Les comptes Saral Money s’illustrent comme un moyen de lutter contre la sous-bancarisation et permettent à leurs titulaires d’effectuer des opérations courantes et de recevoir des fonds.
- Les bases biométriques centralisées du gouvernement sont par exemple consultées lors de retraits via les « micro-ATM » déployés par l’UIADI ; ces dispositifs portables font partie des outils mis en place pour faciliter l’accès aux liquidités dans les régions peu desservies par les agences bancaires.
- A ce jour, 210 millions de personnes disposent d’un numéro AADHAAR ; ce chiffre pourrait atteindre 600 millions d’ici 2015 selon le gouvernement.
- Ces démarches s’inscrivent aussi dans le cadre du programme baptisé Financial inclusion porté notamment par la Reserve Bank of India, selon laquelle les taux de bancarisation sont encore aujourd‘hui insuffisants et bien en-deçà de la moyenne constatée par la Banque Mondiale dans son étude internationale d’avril 2012 (35 % en Inde contre 41 % dans les pays en voie de développement en général).