M-wallet : de nouvelles fonctionnalités et plus de cartes pour Google Wallet
- Google fait évoluer son portefeuille mobile et repense le stockage des cartes de paiement ; ces données sont désormais hébergées sur ses serveurs (Cloud) et non plus sur les mobiles eux-mêmes, où ne subsiste que l’identifiant du portefeuille donné. Ce principe permet à Google d’identifier le client et de facturer la carte sélectionnée, quel que soit son réseau et son émetteur, après avoir imputé le montant sur une carte virtuelle fédérant l’ensemble des cartes : le paiement est donc réalisé en deux temps.
- Conformément aux attentes exprimées par ses clients dans leurs retours, Google Wallet englobe dorénavant paiements de proximité et paiements en ligne. Les souscripteurs enregistrent leurs moyens de paiement directement et disposent d’un espace dédié où consulter leur historique de paiement.
- Les cartes chargées par les utilisateurs sur le portefeuille, indépendamment de leur réseau d’affiliation (Visa, MasterCard, American Express ou Discover), sont liées à un compte virtuel MasterCard hébergé chez Google. En cas de perte ou de vol, l’utilisateur peut s’appuyer sur une nouvelle fonctionnalité lui permettant de désactiver son portefeuille mobile en passant par son espace en ligne.
Source : Official Android Blog
- Présenté en mai 2011 et lancé en septembre de la même année, Google Wallet ne se limitait alors qu’à l’utilisation de cartes MasterCard Citibank ou cartes prépayées Google. Les informations cartes étaient alors stockées sur le téléphone et Google, par ailleurs confronté à divers débats an matière de sécurité, peinait à fédérer. Tous ces facteurs étaient autant de freins à son développement alors même qu’un concurrent de taille, Isis, se prépare à lancer ses phases de tests et multiplie les annonces de partenariats. Ce dernier, cependant, contrairement à Google, prévoit de facturer aux émetteurs le stockage des cartes, ce qui pourrait jouer en sa défaveur.
- L’évolution présentée par l’acteur du Web risque cependant de représenter un investissement financier lourd (commissions cartes) et impose des efforts de sécurité et réglementaires non négligeables, alors qu’il se positionne peu à peu comme un processeur de paiement en non plus uniquement comme un fournisseur. Rappelons enfin qu’en avril dernier, il faisait l’acquisition de TxVia, spécialiste du PaaS, dans le but d’améliorer son portefeuille mobile (voir l’Observatoire d’avril 2012).