Le paiement biométrique via PayTouch adopté par un hôtel
- En Espagne, l’Ushuaïa Ibiza Beach Hotel fait figure de pionnier en choisissant les TPE biométriques PayTouch. A leur arrivée sur site, les clients peuvent choisir de s’enrôler gratuitement sur des bornes prévues à cet effet : ils fournissent leurs données personnelles et enregistrent leurs cartes de paiement et empreintes digitales. La saisie des données personnelles peut également être effectuée en ligne : le client n’aura donc plus qu’à ajouter ses empreintes une fois à l’hôtel.
- Equipé de plusieurs capteurs biométriques, le site hôtelier permet à ses clients d’accéder à l’ensemble de ses prestations au moyen de ce dispositif. Leurs transactions sont validées via un scan de leurs empreintes préenregistrées : ils n’ont donc plus à présenter leur carte de paiement ou à saisir de code PIN.
- Une fois enrôlés, les clients souhaitant bénéficier de ces outils disposent d’un compte, consultable en ligne, répertoriant l’ensemble de leurs débits. L’hôtel les fait également bénéficier de prestations spécifiques (évènements, zones réservées, etc.).
Source : Springwise
- Certifié PCI-DSS, PayTouch représente une alternative de paiement originale, dans un pays où le sans contact est déjà très bien implanté.
- Outre l’aspect attrayant des dispositifs nouvelle génération pour les utilisateurs, l’acte de paiement passe ici presque inaperçu (notion de « seamless payment ») et cadre avec les stratégies actuelles œuvrant activement à le rendre plus fluide, voire « naturel ». L’hôtelier propose une « autre » manière de payer susceptible de porter ses ventes tout en s’épargnant les désagréments liés à d’éventuels oublis de carte(s) ou de code. Il s’agit ici de la première adoption du paiement biométrique par le monde de l’hôtellerie.
- L’Ushuaïa Ibiza Beach Hotel, coutumier des phases de forte fréquentation, a également testé des bracelets RFID pour permettre à ses clients d’échanger en temps réel sur Facebook.
- La biométrie recueille les faveurs des Espagnols alors que l’Europe voit se poursuivre les débats autour de son adoption et de la centralisation de ces données particulièrement sensibles. La Grande Bretagne et les Pays-Bas ont pour leur part décidé d’abandonner leurs projets respectifs alors qu’en France la loi relative à la protection de l'identité ne fait pas l’unanimité, critiquée par la CNIL et le Conseil Constitutionnel.