Automatisation : les progrès du self-service bancaire
- Le développeur et constructeur canadien Portlogic Systems propose de nouveaux automates offrant des services tels que la souscription de prêts, d’assurances, ou l’émission de cartes, entre autres services financiers.
- Limitant le coût lié à de possibles erreurs humaines et disponibles en tout temps, ces dispositifs sont munis d’un écran tactile ainsi que d’une interface interactive (Virtual Tellers) pour guider les utilisateurs au cours de leur souscription.
- Une caméra, un scanner et un champ signature sont également inclus afin de faciliter la procuration des divers documents requis ; une imprimante et une boite aux lettres ont été ajoutées pour les dépôts (dossiers, chèques, etc.).
- Côté émission de cartes, une fois la demande acceptée, l’utilisateur peut récupérer sa carte (à puce ou à piste) depuis le même terminal. Un téléphone est aussi disponible pour joindre directement l’assistance client à partir du kiosque.
Source : ATMmarketplace
- L’originalité de cette solution réside dans la diversité des services disponible, dont un volet émission de cartes, tous dédiés à la souscription dématérialisée. L’automatisation des services représente un bénéfice tant en termes de gain de temps que d’efficacité ; Portlogic s’inscrit dans cette tendance et promeut l’interaction appliquée au self-service (bancaire), enjeu dont divers acteurs entendent tirer parti à la faveur d’une amélioration de l’expérience et la satisfaction client, mais également de l’enrichissement des bases, tout en limitant les coûts fixes (poste salaires notamment).
- Selon l’association Kiosks.org les services bancaires représentent au bas mot 10 % du marché du self-service aujourd’hui et pourraient occuper 40 % d’ici 5 ans. Un nouveau modèle économique continue de s’implanter grâce à divers investissements technologiques innovants portés sur la dématérialisation des services financiers et bancaires. A titre d’exemple, en Turquie, certains GAB permettent déjà de souscrire des prêts et en Russie, Sberbank testait en 2011 des GAB autorisant la souscription de cartes de crédit reposant sur une procédure d’identification poussée intégrant un détecteur de mensonge par analyse vocale (voir l’Observatoire de juin 2011).