Logo

Site non disponible sur ce navigateur

Afin de bénéficier d'une expérience optimale nous vous invitons à consulter le site sur Chrome, Edge, Safari ou Mozilla Firefox.

adnews

Polémiques autour des solutions alliant transport et paiement au Royaume-Uni

  • Le comité londonien dédié aux solutions de transport exprime ses doutes quant à la viabilité et l’intérêt des solutions combinant paiement de proximité et transports en communs : le modèle lié au sans contact dans ces domaines conjoints ne lui semble pas suffisamment robuste pour perdurer et permettre un retour sur investissement satisfaisant.
  • Selon le rapport The Future of Ticketing, réalisé en collaboration avec Which?, ces incertitudes émergent sur fond de sentiment d’insécurité de la part des voyageurs, inquiets pour leurs données. Le comité redoute également l’instauration de distinctions tarifaires (avantages liés à la carte sans contact) susceptibles d’impacter ceux ne pouvant disposer d’une carte bancaire (un sur cinq) ou préférant s’en tenir à la carte Oyster.
  • Toujours selon le comité, beaucoup n’envisagent pas de se servir de leur carte bancaire comme titre de transport. Flexibilité, équité, sécurité, voire même interopérabilité, sont autant de facteurs que le TfL doit prendre en compte, tout comme les pertes pouvant affecter les petits détaillants proposant le rechargement d’Oyster. TfL doit rendre ses conclusions d’ici septembre 2012.
  • Parallèlement, le constructeur ViVOtech annonçait fin novembre l’intégration de ses logiciels de paiement conformes EMV et compatibles NFC dans les lecteurs Tri-Reader 3 du réseau Cubic. Initialement développées pour Oyster, ces solutions sont désormais ouvertes à l’acceptation de paiements universels.
  • Des initiatives de fédération des applications de paiement et de transport sont aujourd’hui en phase de déploiement sur certains marchés, relativement propices en cela qu’ils témoignent de l’ouverture et de la maturité requises pour pouvoir les envisager : les usagers londoniens peuvent déjà opter pour la carte OnePulse de Barclaycard (qui cumule fonctionnalité de paiement et carte Oyster).
  • En Turquie (autre marché prometteur), MasterCard et Garanti Bank (avec l’aide de la municipalité d'Eskisehir et du constructeur Ingenico) proposent l’Esparacard (voir la brève intitulée Ingenico équipe les systèmes de transports turcs en cartes de paiement sans contact).
  • Autre exemple, début novembre 2011, la Caisse d’Epargne et Veolia Transdev lançaient Citevia : un pilote de carte bancaire sans contact avec application de transport, conçu pour les citadins et utilisable à Reims (voir l’Observatoire d’octobre 2011).
  • Ces dispositifs restent conditionnés par les efforts et investissements côté émission et acceptation. Les questions liées au blocage de la carte en cas de perte ou de vol ainsi qu’à sa ré-émission sont également centrales.