American Express lance une carte low cost
- American Express a lancé une carte prépayée « nouvelle génération », en supprimant tous les frais liés à son utilisation on-line et off-line : achat de la carte en ligne, commissions mensuelles, activation, consultation du solde, réception d’alertes, remplacement de la carte, conversion en monnaie étrangère, rechargement via compte bancaire, premier retrait DAB, etc.
- Cette nouvelle carte permet aux consommateurs de bénéficier d’une large gamme de services et avantages associés tels que les outils de gestion en ligne.
- Du fait d’un taux important de non-bancarisation au sein de la population (20 % - source : The Detroit News, 20 juin 2011) et de commissions élevées liées à l’utilisation d’autres types de cartes, le prépayé s’est imposé comme la solution de paiement enregistrant la plus forte croissance aux Etats-Unis : 140 milliards de dollars dépensés au travers des cartes prépayées en 2009, une croissance moyenne de 21,5 % du montant dépensé entre 2005 et 2009 et un montant de rechargement prévu estimé à 552 milliards de dollars en 2012 (+ 67,3 % vs. 2009).
- Après avoir été le premier émetteur de cartes cadeaux sans frais, American Express se positionne une fois de plus comme novateur dans le domaine du prépayé en lançant cette carte « lowcost », supprimant les frais sur un produit traditionnellement très coûteux pour les porteurs et qui constitue un réel frein à l’usage aux Etats-Unis. Par ailleurs, dans le but de promouvoir l’utilisation du prépayé aux Etats-Unis, American Express a lancé un partenariat avec Consumer Action (association américaine dédiée à l’éducation des consommateurs) visant à développer un programme national d’éducation à la sélection et à l’utilisation de cartes prépayées.
- Positionné comme un acteur plutôt haut de gamme (cible plutôt senior au patrimoine important, commissions plus élevées que sur les cartes traditionnelles), American Express amorce un virage dans sa stratégie depuis l’année dernière : lancement de deux produits à destination des jeunes en 2010, d’une plate-forme de paiement en P2P sur Internet (Serve) et maintenant d’une carte « low cost », qui prend apparemment le contrepied de son positionnement initial.