Le CEDICAM et Equens détaillent leur alliance
- Le CEDICAM, filiale de traitement des paiements du groupe Crédit Agricole, a conclu un accord-cadre avec son confrère processeur Equens, principalement implanté aux Pays-Bas, en Allemagne et en Italie. Il définit leur partenariat commercial, premier résultat des discussions engagées avec leur protocole d’accord de novembre 2009.
- Ils ont recensé les projets permettant de réaliser leurs trois objectifs : synergies pour réduire les coûts de traitement, innovation technique et commerciale, meilleure couverture géographique. Il s’agit de :
- réaliser l’interconnexion opérationnelle de leurs systèmes d’information pour échanger les opérations ;
- partager leur savoir-faire en développement informatique ;
- mutualiser leurs approvisionnements en matériel et logiciels ;
- explorer les opportunités de vente croisée à leurs clients existants ainsi que des partenariats commerciaux avec les filiales européennes du Crédit Agricole.
- Explorer les opportunités ouvertes par le rapprochement Equens/CEDICAM prend, à l’évidence, plus de temps que prévu. Côté français, il s’inscrit dans la stratégie du groupe Crédit Agricole d’atteindre, métier par métier, la taille critique à l’échelle internationale. Elle s’est déjà illustrée, en matière de gestion d’actifs, par la création avec la Société Générale de la société commune Amundi, majoritairement contrôlée par le Crédit Agricole.
- Pour Equens, la percée espérée sur le marché français lui permettra de concurrencer STET. Le processeur interbancaire français est en effet le numéro un indiscuté, avec 35 % de parts de marché sur les volumes échangés en Europe.
Voir la veille de novembre-décembre 2009