Processeurs : Equens absorbe sa cofiliale avec ICBPI
- Le processeur germano-néerlandais absorbe sa co-entreprise italienne, fondée en 2009 avec son homologue italien ICBPI (Banche Popolari). En contrepartie de la moitié du capital d’Equens Italia, ICBPI a reçu 20 % du capital de la maison mère, Equens SE. Il se répartit de la façon suivante, entre les autres actionnaires : DZ Bank (Allemagne) : 31 %, ABN AMRO : 18 %, ING : 15 % et Rabobank : 15 %.
- Par ailleurs, Equens a porté à huit le nombre de ses connexions avec d’autres CSM (Clearing & Settlement Mechanisms, processeurs interbancaires). Ses accords incluent les systèmes d’échange autrichien ÖNB (AT), grec DIAS, espagnol Iberpay, suisse SECB, polonais KIR, allemand Deutsche Bundesbank, britannique VocaLink et italien ICBPI-Banca d’Italia. Il est aussi connecté à l’ABE Clearing, le CSM paneuropéen (PEACH, en anglais).
- Pour le SCT, il compte à présent des banques clientes dans cinq pays : aux Pays-Bas, en Allemagne, en France, au Luxembourg et au Royaume-Uni. S’ajoutent, pour d’autres services de traitement, des clients en Italie, en Belgique, en Finlande, en Suède, en Grèce.
- Par ailleurs, sa nouvelle filiale allemande Montrada s’étend en Pologne. Acquéreur, intégrateur de terminaux, mainteneur et processeur monétique, en proximité (Netzbetreiber) et en ligne (e-PSP), Montrada avait ouvert sa succursale polonaise au printemps dernier. Ses premiers TPE sont déployés et opérationnels depuis novembre. Il s’appuie sur un partenariat de distribution avec Pocztowy Bank, la banque postale de Pologne. Il l’a étendu récemment avec la BRE Bank, qui compte deux filiales, mBank et MultiBank.
- En se reliant à l’ABE Clearing - le seul PEACH (Pan-European Automated Clearing House) à l’heure actuelle, Equens offre l’accessibilité sur toute la zone SEPA. Toutefois, il est plus rentable de conclure des accords bilatéraux avec les CSM nationaux, dont la volumétrie est sans comparaison avec celle du PEACH. Leur association européenne, l’EACHA, facilite ces liens par son accord-cadre d’interopérabilité, qui sert de base à de telles négociations.
Voir la veille de septembre 2010