Fusion des Nordiques EDB et ErgoGroup
- Comme annoncé au printemps, les processeurs scandinaves ErgoGroup et EDB Business Partner ont fusionné. Ils donnent naissance à un opérateur de 10 000 salariés présent dans seize pays, avec un siège basé à Oslo.
- Cette mesure évite le dépôt de bilan d'EDB, contraint en 2009 de supprimer 150 postes. L'accord s'est fait au détriment d'un partenariat initié en 2008 avec Tieto, processeur nordique et spécialiste de la facture dématérialisée, également en difficulté.
- Des synergies sont attendues à hauteur de 300 millions de couronnes norvégiennes, soit environ 38 millions d'euros. Elles résulteront de rationalisations informatiques ainsi que de suppressions d'emplois.
- Ergo et EDB sont tous deux contrôlés par l'Etat norvégien qui s'est engagé à réduire sa participation cumulée sous les 50 % d'ici 2012.
- EDB est une SSII norvégienne présente dans l'édition logicielle, le conseil et l'externalisation. Elle a racheté en mars 2007 aux banques suédoises CEKAB, l'un des deux processeurs monétiques interbancaires du pays. L'autre processeur suédois, BABS, fait toujours partie de la Swedbank.
- Cette fusion en Norvège confirme la tendance à externaliser et à concentrer le traitement des paiements. Elle marque surtout la perte de spécificité de ces entreprises sur des marchés étroits et très ouverts à l'international comme ceux d'Europe du Nord. Leur activité se fond dans l'ensemble des métiers informatiques, sur le modèle d'Atos en France.