Une date limite pour le SEPA
- Une enquête menée auprès de soixante huit banques dans quatorze pays durant le Sibos (septembre 2008) a relevé les nombreuses appréhensions des banques sur les transpositions nationales de la Directive sur les Services de Paiement (DSP) et sur leur propre capacité à s’y conformer à temps.
- Pour contrer la chute des revenus, qu’elles imputent en premier lieu à la fin des dates de valeur, elles prévoient de nouvelles offres, telles que la gestion des mandats de SDD pour compte des créanciers. Cela évitera de supprimer des services que la DSP rendrait non rentables.
- Le gros du coût bancaire de la transition consistera d’abord dans l’adaptation des conditions pour la clientèle, suivie par les dépenses en organisation et en systèmes d’information.
- Les différences probables de transposition entre les 27 États sont perçues comme le principal obstacle à la mise en conformité avec les règles de la Directive, particulièrement pour les banques multinationales centralisant la gestion de leur offre de paiements.
- Près de la moitié des banques doutent donc que la date limite du 1er novembre prochain soit maintenue, ce qui les rend frileuses.
- 68 % estiment ainsi nécessaire une date contraignante pour l’achèvement du SEPA.