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Achat de Blue Dolphin

  • L’Américain MoneyGram édifie peu à peu son réseau de distribution propre en Europe avec l’acquisition de Blue Dolphin. Détenant 18 agences en Belgique et aux Pays-Bas, cette société était agent pour MoneyGram depuis 2005. Elle dessert plusieurs corridors vers l’Afrique et la Turquie.
  • Opérant déjà en direct ses agences en France et en Allemagne, MoneyGram explique son achat par les nouvelles possibilités ouvertes par le récent statut européen d’Etablissement de Paiement (EP). L’opérateur explique que le contrôle direct conditionne sa stratégie d’expansion. Son réseau français lui a ainsi ouvert l’accès à 8 pays francophones d’Afrique.
  • En 2009, son principal compétiteur, l’Américain Western Union avait déjà anticipé l’entrée en vigueur de la DSP en achetant son agent européen FEXCO.

  • Notons que MoneyGram, déjà agréé comme Établissement de Paiement au Royaume-Uni, conformément à l’obligation faite par la DSP aux entreprises de son secteur, a déjà obtenu en France la reconnaissance de son « passeport européen » auprès de l’ACP, la nouvelle Autorité de Contrôle Prudentiel (ex-CECEI, voir plus loin, partie Réglementaire).
  • Alors que la DSP renforce la régulation du secteur très lucratif des envois d’argent internationaux, elle y intensifie également la compétition. Tenus de se faire agréer comme EP, les opérateurs traditionnels peuvent désormais être concurrencés par tout autre EP, alors que le statut précédemment requis se rapprochait de celui de banque (en France, celui de société financière).
  • Depuis quatre ans toutefois, au vu des considérables marges alors générées, la concurrence s’est déjà intensifiée aux dépens du duopole américain, venant tant de banques de plein exercice que d’opérateurs télécoms.
  • Si une forte décrue des prix a eu lieu, franchissant à la baisse la barre des 20 % de frais ad valorem pour l’expéditeur, l’essor des concurrents reste freiné par l’investissement requis pour constituer une infrastructure de collecte et de distribution aux extrémités de chaque corridor desservi. Avec la libéralisation du statut, il est donc naturel que les opérateurs historiques consolident leur réseau afin de limiter les ambitions rivales, voire celles de leurs propres agents.