Etudes Cap Gemini
- Dans une étude pour la Commission Européenne, le cabinet Cap Gemini a publié une étude « SEPA : les bénéfices potentiels en jeu » pour estimer le solde entre les coûts d’adaptation et les gains et économies d’ici 2012. Il a échafaudé quatre scénarios, selon que l’offre de moyens de paiement SEPA, d’un côté et la demande de l’autre, démarrent avec une rapidité et une ampleur faibles ou fortes.
- L’« offre » regroupe les banques et leurs prestataires, tandis que la demande comprend les entreprises, administrations et particuliers. Malgré leurs investissements, les banques y gagneraient aussi, du fait de la réduction des coûts. Les entreprises et administrations seraient appelées à investir entre 10 et 17 milliards d’euros, selon que l’offre et la demande de moyens de paiement sont fortes ou timorées.
- L’effet net du SEPA, quel que soit le scénario, est défini comme la somme des investissements, de la variation des coûts opérationnels et de la tarification bancaire. L’étude souligne les obstacles du côté des utilisateurs : tarification non incitative pour les moyens de paiement SEPA, coûts dupliqués durant la transition et faible prise de conscience.
- En mettant en place l’e-invoicing, le gain pour l’ensemble des acteurs atteindrait 238 milliards d’euros, toujours sur 6 ans, en partant d’une hypothèse de réduction du coût par facture de 70 %. Cette hypothèse est décrite comme l’ « e-SEPA ».
- Cette étude vient souligner les bénéfices à attendre du SEPA au moment du lancement du virement SCT, et après les appels de la Banque Centrale Européenne à réduire la période de double circulation des moyens de paiement.
- La modélisation de l’e-SEPA, que la Commission présente comme la meilleure façon de maximiser le retour sur investissement des entreprises au SEPA, est hélas peu approfondie, à la fin de cette étude.