Amazon et Facebook : le début du « F-commerce » ? - Etats-Unis
On commence à parler depuis plusieurs mois du « F-commerce », à savoir le commerce lié aux réseaux sociaux (du nom de Facebook), car ces derniers représentent une opportunité pour les sites d’e-commerce traditionnels. En effet, en autorisant les distributeurs à créer des espaces de ventes sur sa plate-forme, Facebook deviendrait un énorme relais de distribution pour ces sites. L’exemple d’Amazon en est l’illustration. Depuis déjà plusieurs mois, il est possible d’acheter des produits sur Amazon à partir du site de Facebook, en seulement quelques clics. En accédant aux données personnelles des profils Facebook, Amazon peut en outre proposer un choix de recommandations de produits bien plus fin et les relier à des évènements de la vie du client (comme les anniversaires par exemple…).
Aujourd’hui, tout développeur peut proposer à la vente sur Facebook n’importe quel type de produits, à partir de n’importe qu’elle plate-forme de e-commerce.
Les 500 millions de membres du réseau social représentent autant de clients potentiels pour les entreprises qui cherchent de nouveau débouchés commerciaux.
Aujourd’hui, tout développeur peut proposer à la vente sur Facebook n’importe quel type de produits, à partir de n’importe qu’elle plate-forme de e-commerce.
Les 500 millions de membres du réseau social représentent autant de clients potentiels pour les entreprises qui cherchent de nouveau débouchés commerciaux.
De plus en plus Facebook s’impose comme un véritable portail global
(FAI) intégrant toutes les fonctionnalités d’Internet (messagerie,
recherche, achat de contenu, commerce) en vue de garder les internautes
le plus longtemps possible sur son réseau. Avec l’intégration des
e-commerçants directement sur sa plate-forme il tend à passer du statut
d’espace média à celui de véritable canal de distribution direct. Mais
aussi, il pourrait venir concurrencer les grands réseaux de paiement
traditionnels comme Visa et MasterCard, en développant des modes de
paiement alternatifs: c’est ce que tendent à montrer deux initiatives
récentes, l’intégration de PayPal for Digital Goods pour les
transactions de micro-paiement et plus récemment la mise en avant de sa
monnaie virtuelle (Facebook credits).
Dernièrement, le groupe a d’ailleurs annoncé qu’à partir du 1er juillet 2011, les social games distribués sur le site devront systématiquement proposer les Facebook credits comme mode de paiement (en plus des autres solutions de paiement proposées). Cette propension à proposer un moyen de paiement alternatif et à l’imposer sur son réseau représente d’ailleurs une menace potentielle pour les moyens de paiement traditionnels qui pourraient bien perdre des parts de marché si Facebook continue d’asseoir sa position dominante.
Dernièrement, le groupe a d’ailleurs annoncé qu’à partir du 1er juillet 2011, les social games distribués sur le site devront systématiquement proposer les Facebook credits comme mode de paiement (en plus des autres solutions de paiement proposées). Cette propension à proposer un moyen de paiement alternatif et à l’imposer sur son réseau représente d’ailleurs une menace potentielle pour les moyens de paiement traditionnels qui pourraient bien perdre des parts de marché si Facebook continue d’asseoir sa position dominante.