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Micronotes veut monétiser les sites de banque en ligne - Etats-Unis

L’entreprise américaine Micronotes s’est positionnée sur le marché du marketing des banques en ligne. Elle propose aujourd’hui de capitaliser sur la fréquentation et la connaissance client des banques afin d’offrir à des annonceurs un nouvel espace de communication web ciblé et à haut rendement. Par l’intermédiaire d’une plate-forme mise à leur disposition (baptisée KulaQ), les responsables marketing peuvent choisir un segment de clientèle au travers de critères géographiques et financiers. Des micro-interviews, de courts questionnaires de 3 questions (pas plus de 30 secondes pour répondre), sont envoyées aux clients des banques en ligne. Pour chaque réponse, le consommateur est directement rémunéré par un virement sur son compte et reçoit par ailleurs des promotions ciblées sans quitter l’espace de la banque. Le système implique bien sur une démarche volontaire du client (« opt-in »).

Micronotes s’est associé à Yodlee, un important fournisseur de solutions de gestion de comptes personnels pour les particuliers et de logiciels pour optimiser les sites des banques. Grâce à cette collaboration, Micronotes peut offrir des possibilités de ciblage clients très poussées. L’application gérant les micro-interviews est elle-même intégrée dans la plate-forme MoneyCenter de Yodlee et pourra être disponible sur les sites de ses banques clientes dans le courant 2011.

Les établissements financiers s’associant à ce dispositif  perçoivent une commission pour chaque réponse à un questionnaire. La banque garde un contrôle sur les marques représentées.
Cette solution est issue d’un projet de recherche de la très réputée « MIT Sloan School of Management ». Proposer aux marques un dialogue direct et accepté avec des consommateurs très bien ciblés pourrait représenter un moyen performant pour toucher ces derniers. Barnes & Noble fait état de rendements atteignant 19% sur une première opération. La solution offre  une valeur ajoutée certaine pour les marques et les clients volontaires et rémunérés.

Si les banques ont bien la main sur la sélection des annonceurs, ce type de solution pourra-t-elle constituer pour elles  un nouvel outil d’animation et un moyen d’enrichir leur offre à destination de leur clientèle professionnelle (commerçants notamment) ?

Il reste encore à savoir si les banques seront séduites par cette proposition de  monétisation de leur audience et de valorisation de leur connaissance clients, au risque de brouiller leur image et leurs propres messages commerciaux ?