Les prêts entre particuliers vont permettre de financer les micro-entrepreneurs
Dès janvier 2011, grâce à une modification de la législation sur le crédit à la consommation, les particuliers pourront financer directement les micro-entreprises françaises.
Un partenariat conclut entre l’Adie (l’Association pour le droit à l’initiative), pionnière du microcrédit en France et Babyloan, troisième plateforme mondial de peer-to-peer, donnera corps à cette nouvelle réalité législative en proposant à tout particulier d’investir dans la création de micro-entreprises françaises.
Les projets, sélectionnés par l’Adie, seront présentés sur le site web de Babyloan (www.babyloan.org) dans un onglet dédié à la France. Les paiements seront effectués sur un site sécurisé (Ogone). Une carte de crédit et un investissement minimum de 20 euros sont les seules conditions pour participer au financement sans intérêts de projets initiés par des personnes exclues de prêts bancaires, leur permettant ainsi de sortir de la précarité. Les prêts sont remboursés par le même canal et par mensualité sur une durée minimum de deux ans.
Un partenariat conclut entre l’Adie (l’Association pour le droit à l’initiative), pionnière du microcrédit en France et Babyloan, troisième plateforme mondial de peer-to-peer, donnera corps à cette nouvelle réalité législative en proposant à tout particulier d’investir dans la création de micro-entreprises françaises.
Les projets, sélectionnés par l’Adie, seront présentés sur le site web de Babyloan (www.babyloan.org) dans un onglet dédié à la France. Les paiements seront effectués sur un site sécurisé (Ogone). Une carte de crédit et un investissement minimum de 20 euros sont les seules conditions pour participer au financement sans intérêts de projets initiés par des personnes exclues de prêts bancaires, leur permettant ainsi de sortir de la précarité. Les prêts sont remboursés par le même canal et par mensualité sur une durée minimum de deux ans.
Jusqu’à présent les particuliers pouvaient financer des projets de façon
directe (c'est-à-dire sur un secteur / pays / projet) à travers des
plateformes de micro-crédits solidaires (comme Babyloan), mais
uniquement pour des projets de développement à l’étranger, l’argent
transitant ensuite par une institution de micro-finance locale en charge
de prêter et d’accompagner la personne sur place.
Pour financer des activités françaises il fallait passer par des offres bancaires dédiées ou faire un don à des associations de micro-crédit (comme l’Adie). Donner un statut légal au prêteur particulier souhaitant financer directement le projet d’un individu était donc une disposition attendue de la loi de juillet 2010 sur le crédit à la consommation.
Les prêts consentis via la plateforme Babyloan sont remboursés par l’Adie qui gère tout le processus. Cette garantie de remboursement participera à n’en pas douter à une mise en confiance du préteur. Le microcrédit solidaire pourrait ainsi décoller en France et pourquoi pas contribuer au développement du marché du crédit de particulier à particulier (ou P2P lending), un sujet sur lequel de nombreux acteurs cherchent aujourd’hui à se positionner.
Pour financer des activités françaises il fallait passer par des offres bancaires dédiées ou faire un don à des associations de micro-crédit (comme l’Adie). Donner un statut légal au prêteur particulier souhaitant financer directement le projet d’un individu était donc une disposition attendue de la loi de juillet 2010 sur le crédit à la consommation.
Les prêts consentis via la plateforme Babyloan sont remboursés par l’Adie qui gère tout le processus. Cette garantie de remboursement participera à n’en pas douter à une mise en confiance du préteur. Le microcrédit solidaire pourrait ainsi décoller en France et pourquoi pas contribuer au développement du marché du crédit de particulier à particulier (ou P2P lending), un sujet sur lequel de nombreux acteurs cherchent aujourd’hui à se positionner.