Memo confie à JPM la gestion de ses paiements internationaux
Memo Bank a choisi la banque américaine J.P. Morgan pour traiter leurs paiements internationaux et la gestion des devises. Ce partenariat a pour objectif de permettre aux entreprises clientes de Memo Bank d'accélérer leur développement à l'international.
LES FAITS
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La connexion directe avec la première banque américaine permet à Memo Bank de proposer le change de plus de 130 devises et des tarifs avantageux à ses clients.
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Ce partenariat permettra à Memo Bank de proposer à ses clients PME un service de paiement international directement intégré au compte bancaire.
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Les frais et commissions de change sont entièrement prévisibles et dépendent de la devise choisie.
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Faute de volumes suffisants, les PME françaises sont souvent confrontées à des frais et commissions sur les taux de change illisibles et démesurés.
ENJEUX
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Adresser un pain point à l'internationalisation : Les virements internationaux et le change sont une source de problèmes récurrents pour les PME : processus par téléphone, lenteurs, et frais cachés sont monnaie courante quand il s'agit de recevoir ou d'envoyer de l'argent à l'international.
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Limiter les intermédiaires : C'est une obsession pour Memo Bank, première banque indépendante créée en France depuis cinquante ans, de ne pas sous-traiter à ses concurrents, comme le font de nombreux acteurs fintech adeptes notamment du Banking-as-a-Service, des activités qui pourraient grever son indépendance. Membre principal Visa et participant direct à la chambre de compensation EBA Clearing, Memo Bank a une fois de plus choisi de se connecter au plus près des services de paiement en développant avec J.P. Morgan une solution de paiement international via SWIFT.
MISE EN PERSPECTIVE
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Il y a quelques jours, la banque française BNP Paribas annonçait le rachat de la fintech Kantox, spécialisée dans la gestion automatisée du risque de change. La technologie de Kantox a séduit la banque qui va pouvoir la distribuer auprès de sa clientèle Entreprises. Elle mise sur un long travail en commun avec la fintech, entamé depuis 2019, pour dégager des synergies de ce rapprochement.
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Longtemps considérées comme le parent pauvre, les PME ne suscitaient pas beaucoup d'attention des banques, ce qui a fait naître de nombreuses fintech dont la promesse était de mieux prendre en compte les besoins spécifiques de cette clientèle. Mais, depuis quelques années, un revirement semble s'opérer et la concurrence sur ce segments s'intensifie.