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Apple autorise ses concurrents à utiliser sa technologie NFC en réponse à la Commission européenne

Apple répond aux accusations d'abus de position dominante de la Commission européenne en ouvrant l'accès au NFC sur ses iPhones aux développeurs tiers. La Commission reproche à Apple de limiter l'accès à sa technologie NFC, favorisant ainsi son service Apple Pay et créant un monopole. Pour éviter des amendes, Apple propose cette ouverture, mais elle doit encore être approuvée par Bruxelles après consultation des développeurs et clients. En parallèle, Apple fait face à un recours aux États-Unis, où elle est accusée d'entraver l'utilisation de la technologie "tap to pay" par des développeurs tiers.

LES FAITS

  • Dans le cadre du procès antitrust en cours en Europe, Apple s'apprête à permettre l'accès au NFC (Near-Field Communication) sur ses iPhones aux développeurs tiers.

  • Cette décision vise à répondre aux accusations d'abus de position dominante portées par la Commission européenne depuis mai 2022.

  • Actuellement, Apple restreignait l'utilisation de sa technologie Tap-and-Go, basée sur le NFC, aux seuls utilisateurs d'Apple Pay, créant ainsi un monopole sur le marché des wallets de l'écosystème iOS.

  • La proposition d'Apple d'ouvrir son système de paiement Tap-and-Go à la concurrence est une réponse directe aux pressions de l'Union européenne.

  • Cette concession partielle vise à montrer la volonté d’Apple de se conformer aux réglementations en vigueur et de faire des compromis sur des détails plutôt que d'ouvrir entièrement son écosystème, comme le souhaite l'UE.

ENJEUX 

  • La Commission européenne reproche à Apple d'entraver la concurrence en limitant l'accès à sa technologie NFC, ce qui favorise son propre service, Apple Pay : en ouvrant cette technologie aux développeurs tiers, Apple cherche à éviter une éventuelle amende et à répondre aux préoccupations des autorités européennes.

    • Bruxelles prévoit de consulter les développeurs et les clients le mois prochain pour recueillir leurs avis avant de prendre une décision qui pourrait inclure une amende et une injonction mettant fin à la pratique actuelle.

  • Apple est également confrontée à un recours collectif aux États-Unis, où elle est accusée d'entraver l'utilisation de la technologie "tap to pay" par des développeurs tiers : un juge américain a récemment reconnu la validité des allégations selon lesquelles Apple Pay impose des frais excessifs aux développeurs, renforçant ainsi les arguments des plaignants sur la tentative de monopolisation d'Apple.

MISE EN PERSPECTIVE 

  • Si cette décision peut être perçue comme un pas vers une concurrence plus équitable, il reste à voir si elle sera suffisante pour satisfaire les autorités européennes. La Commission devra évaluer l'impact de cette proposition sur le marché des wallets et déterminer si cela permettra réellement de stimuler l'innovation et de favoriser une concurrence saine.

  • L'affaire illustre les défis croissants auxquels Apple est confrontée en matière de régulation, tant en Europe qu'aux États-Unis, où les enjeux juridiques pourraient façonner l'avenir de l'écosystème Apple et de l'industrie des paiements mobiles.