WeProov : prouver l’état d’un bien en image
Appartement, maison de vacances ou encore véhicules de location : WeProov apporte une solution mobile d’état des lieux intelligent en utilisant des photos certifiées comme preuves. A l’heure de l’économie collaborative et du partage de biens entre particuliers, la start-up s’adresse à plusieurs secteurs d’activité, mais c’est l’automobile qui semble s’emballer en premier.
WeProov vient de gagner le challenge de start-up organisé par le journal 20 minutes, sur le thème de la mobilité des actifs urbains. Son application éponyme permet de réaliser un état de lieux des biens loués, transportés, vendus entre particuliers (automobile, appartement, objet).
Les loueurs, équipés de l’application, peuvent prendre en photos le bien loué, photos qui serviront de preuves visuelles de son état. De même pour les locataires ou les utilisateurs de services de transport par exemple.
Les photos sont géolocalisées et horodatées, puis sont stockées dans un dossier servant d’état des lieux certifié. Ce dossier est ensuite signé électroniquement et archivé sur les serveurs de WeProov. L’ensemble de la démarche confère à ces photos un statut de preuve légale en cas de litige.
Notre Analyse : Répondre aux nouveaux besoins de l’économie collaborative
Les créateurs de WeProov inscrivent leur offre dans l’écosystème d’échange et de partage entre les consommateurs, qui a créé de nouvelles formes de risque face auxquelles les utilisateurs restent démunis.
Ce n’est cependant pas le seul cadre dans lequel l’application montre son utilité. Dans l’automobile, les loueurs et les concessionnaires sont particulièrement intéressés par WeProov, notamment pour le retour des véhicules loués pour une courte durée ou en LLD.
C’est d’ailleurs sur les services aux entreprises que repose le modèle économique de la start-up qui facture un abonnement mensuel à ses clients.
Des précédents dans le monde de l’automobile
Dès 2013, le professionnel de la location automobile ADA généralisait l’équipement des agents de son réseau en tablettes tactiles. L’objectif ? faciliter le processus de vérification de l’état des véhicules. Les tablettes permettaient ainsi de prendre des photos de la carrosserie et remplaçaient les fiches schématisées représentant les éventuels impacts sur le véhicule.