Une fausse peau pour faire un câlin à son téléphone ?
LES FAITS
- Les innovations technologiques peuvent prendre plusieurs formes et il en est une récente qui se démarque plus que la moyenne. Il s’agit d’une peau synthétique. Pourquoi une telle création ? La principale raison évoquée par ses créateurs serait l’amélioration des contacts entre humains et robots.
- Derrière cette idée (discutable) se cache le travail très sérieux de chercheurs français (de Telecom Paris et de l’Université de la Sorbonne) et britanniques (de l’université de Bristol).
- L’idée de ces travaux était de développer une membrane artificielle, semblable à la peau humaine, pour optimiser l’expérience tactile sur les appareils technologiques tels que les smartphones, objets connectés et autres ordinateurs.
- Le concept, baptisé Skin-On, imite donc la peau humaine dans son apparence et ses sensations.
- Technologies biologiques utilisées :
- une couche de surface texturée ;
- une couche d’électrode et de fils conducteurs ;
- une couche d’hypoderme.
ENJEUX
- Rendre les appareils sensibles : selon les porteurs du projet, Skin On rendrait les appareils équipés plus sensibles via des capteurs inédits. Il serait ainsi possible d’interagir avec les appareils grâce à différentes pressions, localisations tactiles, mais aussi grâce à des chatouilles, caresses et autres pincements par exemple.
- Une manière de rapprocher nos interactions avec les machines de celles que nous avons avec les humains… Cet enjeu est de taille quand on sait que la technologie, et plus globalement le digital, sont omniprésents dans nos vies.
MISE EN PERSPECTIVE
- La peau humaine et l’imitation de celle-ci anime le travail de nombreux chercheurs depuis des années. Néanmoins, jusqu’ici, les travaux se limitaient à des applications médicales, cosmétiques ou liées à des problématiques de sécurité par exemple.
- Reste à savoir si l’aspect en lui-même de cette nouvelle interface tactile Skin On ne créera pas un malaise auprès de la plupart des futurs utilisateurs.
Vidéo : https://youtu.be/OuEhqHvE1qU