Un taux de crédit immobilier plus bas grâce à Facebook
La banque néo-zélandaise ASB vient de clore une campagne promotionnelle sur Facebook. Son enjeu : faire baisser le taux de ses crédits immobiliers à chaque nouveau « like » enregistré sur le réseau social. Une initiative qui permet à la banque de tester la pertinence de sa présence sur ce canal.
Pendant un mois, tous les nouveaux fans de la banque pouvaient participer à un tirage au sort afin de gagner l’opportunité de souscrire un prêt immobilier à un taux particulièrement bas, relié au nombre de « likes » enregistrés par la page de la banque.
Quatre sessions ont été organisées dans le cadre de cette campagne, baptisée #LikeLoan. Les quatre vainqueurs avaient le choix entre le taux promotionnel pendant une année (passé ce délai, il remonte au niveau du marché) et un prix de 2 000 dollars s’ils n’étaient pas candidats à l’achat.
Bien que la banque se soit réservé le droit de stopper la baisse du taux, en fonction du succès de l’opération, elle envisageait de proposer par exemple un taux à 2,5 % au lieu de 5,19 %, pour un prêt pouvant aller jusqu’à 500 000 dollars.
Notre analyse : Tester le levier marketing Facebook
ASB a fait le choix d’une campagne brève et peu engageante (peu coûteuse et désignant seulement 4 vainqueurs), afin de tester l’intérêt du réseau social dans sa stratégie marketing. La campagne s’adressait au 1,1 million de Néo-zélandais accédant quotidiennement à Facebook. La banque a ainsi gagné 20 000 fans en un mois.
Des précédents dans le monde bancaire
D’autres banques ont utilisé ce principe marketing pour gagner de nouveaux fans. Ainsi, Fidor Bank a proposé à ses fans de faire monter le taux de rémunération de leur épargne à chaque nouveau « like ». A la différence d’ASB cependant, Fidor en a fait profiter l’ensemble de ses fans, ce qui illustre bien la particularité de sa stratégie. En effet, Fidor a fondé son identité marketing sur sa présence sur Facebook. Sa communauté de fans fait donc l’objet de toutes ses attentions par sa fidélité et son engagement. Une clé pour aider les grandes banques à gérer leur présence sur les médias sociaux ?