Un avenir se profile pour les paiements « in-tweet »
Twitter aurait engagé des négociations avec l’américain Stripe en vue de faire émerger une activité de paiement « in-tweet ». L’objectif serait de permettre aux utilisateurs de réaliser des achats depuis la plate-forme. Si ces rumeurs s’avèrent exactes, il peut s’agir pour le site de microblogging d’un moyen de monétiser son audience en comptant sur les achats d’impulsion : une aubaine pour les marques et annonceurs ?
Rien de certain pour le moment, ni les termes du supposé partenariat, ni la nature des biens (physiques ou digitaux) qu’il s’agirait de vendre.
Le fait est que si les consommateurs étaient effectivement invités à acheter depuis le réseau, les revenus liés aux ventes réalisées sur Twitter s’ajouteraient à ses revenus publicitaires.
Il est en tout cas possible d’imaginer que les services de paiement par carte (en ligne et mobiles) proposés par Stripe pourraient avoir un rôle à jouer dans cette initiative.
Notre Analyse : Le secteur du e-commerce devra-t-il compter avec Twitter ?
Le site de microblogging a progressivement fait son entrée sur le marché des paiements en ligne, avec des initiatives certes limitées mais opérationnelles.
Stripe, pour sa part, vient de boucler une levée de fonds qui lui aura rapporté 80 millions de dollars (une somme qui porte à 120 millions l’ensemble de ses collectes). Désormais valorisée à 1,75 milliard de dollars, la start-up éveille l’intérêt des investisseurs qui croient en son potentiel.
Une tendance de fond…
A l’image du site chinois Weibo qui s’est associé au géant Alipay pour faciliter les transactions de e-commerce sur son réseau, Twitter oriente ses efforts vers un secteur porteur pour augmenter ses revenus (et pallier aux pertes enregistrées l’an passé ?).
Autre signe de l’intérêt des réseaux sociaux pour les paiements en direct, Facebook propose lui aussi un service permettant à ses utilisateurs d’acheter et d’envoyer des biens physiques à leurs « amis ». Son activité paiement n’en reste pas moins surtout axée vers les biens virtuels et ne représentait que 10 % de son chiffre d’affaires au troisième trimestre 2013.