Toyota se lance dans l’auto-partage hybride avec Yuko

Le constructeur japonais vient de se lancer sur le marché de l’auto-partage en présentant son offre, baptisée Yuko. Forte de sa flotte hybride, Toyota axe son service sur une mobilité plus verte.

Toyota vient d’annoncer le lancement de Yuko dans le cadre de deux projets pilotes développés en Irlande (dans la ville de Dublin), ainsi qu’en Italie.

Quinze véhicules hybrides sont actuellement enrôlés à Dublin pour l’instant. En Irlande, l’inscription coûte 50 euros, auxquels s’ajoutent 6 euros d’abonnement mensuel et une facturation à l’heure de 8 à 15 euros ou à la journée entre 60 et 85 euros. L’inscription est gratuite en Italie, mais soumise à un abonnement annuel de 25 euros, puis des tarifs fixés à 8 euros de l’heure ou 60 euros la journée. Les conducteurs bénéficient pour leur part d’un accès gratuit aux zones de stationnement ainsi qu’aux voies de circulation réservées aux véhicules en commun.

Par la suite, Toyota prévoit d’étendre Yuko en s’appuyant sur son réseau de véhicules hybrides répartis dans le monde. Le constructeur pourrait ainsi compter sur près de 9,5 millions de véhicules et de potentiels utilisateurs de son service.

Notre analyse : L’auto-partage en mode green

Avec l’explosion de l’économie collaborative, les services d’auto-partage ont décollé à travers le monde. Les constructeurs ne sont pas en reste et défendent leur propre modèle afin d’enrichir leur offre par le service.

L’idée pour ces acteurs de la mobilité est aussi de défendre leur image de marque et leurs valeurs. Toyota, en tant que constructeur de référence sur le segment de l’automobile hybride, a ainsi choisi de mettre en avant ses véhicules « propres ».

Cette initiative est aussi un moyen pour le groupe de différencier son service d’auto-partage et d’attirer des utilisateurs particulièrement sensibles à une mobilité plus respectueuse de l’environnement.